Le 2 septembre 2025, l’Atlantic Council a publié une analyse affirmant que la Russie a utilisé la guerre en Ukraine comme levier direct contre les États-Unis. Après le sommet en Alaska, le Kremlin n’a pas seulement ignoré ses engagements, il a intensifié son agressivité en visant des cibles liées aux intérêts économiques américains. L’attaque d’une usine américaine en Ukraine a symbolisé cette stratégie, moins comme un acte militaire que comme un défi lancé à Washington.
Défi au leadership américain
Selon l’analyse, cette frappe démonstrative visait à affaiblir l’autorité des États-Unis et à montrer que Moscou n’hésite pas à s’en prendre à leurs actifs stratégiques. Le refus de Vladimir Poutine de respecter ses promesses faites à Donald Trump, associé à l’aggravation des crimes de guerre en Ukraine, alimente l’image d’une Amérique vulnérable. Cette perception ébranle la confiance des partenaires européens et établit un précédent inquiétant pour d’autres adversaires potentiels des États-Unis.
Une stratégie de provocation calculée
Chaque nouvelle attaque contre des infrastructures civiles en Ukraine ne représente pas seulement un crime de guerre, mais aussi un test de la crédibilité américaine. L’incapacité de Washington à stopper rapidement ces agressions mine son image de garant de la sécurité mondiale. Moscou cherche à présenter les États-Unis comme incapables de protéger leurs propres intérêts et ceux de leurs alliés, renforçant ainsi un récit de faiblesse exploité dans la propagande russe.
Objectif : diviser les alliés occidentaux
En frappant des sites liés aux intérêts économiques américains, la Russie tente de semer le doute parmi les partenaires européens quant à la fiabilité des garanties de sécurité américaines. Cette stratégie vise à isoler Washington, tout en consolidant l’idée que le Kremlin n’a aucune contrainte réelle face aux promesses occidentales. L’écart entre les déclarations de fermeté de Donald Trump et la poursuite des frappes russes nourrit l’image d’ultimatums sans effet.
Une guerre d’usure contre Washington
Le Kremlin pousse les États-Unis dans une logique d’épuisement, en les forçant à consacrer des ressources considérables à la défense de l’Ukraine, tout en démontrant que leurs actions ne modifient pas le cours du conflit. Cette dynamique crée un dangereux précédent, incitant d’autres rivaux – tels que la Chine, l’Iran ou la Corée du Nord – à tester eux aussi les limites de la puissance américaine.
