
Proposition de Suppression de Jours Fériés
Le Premier ministre a exprimé, lors d’une déclaration faite le mardi 15 juillet 2025, que pour améliorer la situation économique de la France, il est nécessaire que la nation travaille davantage. À cette fin, il a suggéré la suppression de deux jours fériés, soulignant des dates telles que le lundi de Pâques et le 8 mai, comme des exemples à envisager, rapporte TopTribune.
En addition à cette proposition, Astrid Panosyan-Bouvet, la ministre du Travail et de l’Emploi, prévoit d’ouvrir des discussions avec les partenaires sociaux sur un autre sujet : « monétiser la cinquième semaine de congés payés ». Cette approche vise à explorer des moyens d’optimiser le temps de travail dans le pays.
Bien que l’idée soit proposée aux partenaires sociaux, la ministre a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’une décision prise unilatéralement par le gouvernement. Cela soulève des questions sur la nature et la mise en œuvre de cette proposition.
Une Nouvelle Dimension de Droits
La proposition de monétisation de la cinquième semaine de congés payés est aux yeux de la ministre « un droit nouveau ». Elle assure que cela se fera sans remettre en question les droits et protections existants, mais sera soumis à l’accord mutuel entre l’employeur et le salarié. Ce mécanisme serait une façon d’inclure plus de flexibilité tout en conservant les droits fondamentaux des travailleurs.
Ce principe, semblable à celui du rachat des RTT, offre une opportunité d’élargir les possibilités de travail tout en augmentant le pouvoir d’achat, selon la ministre, qui soutient que cela pourrait être bénéfique pour ceux qui choisiraient cette option.
Réaction des Syndicats
Cette proposition n’a pas été bien reçue par la CFDT, le principal syndicat du pays. Sa secrétaire générale, Marylise Léon, a décrit cette initiative comme appartenant à un « musée des horreurs », évoquant les difficultés actuelles des salariés. Elle a souligné que le principal enjeu reste le pouvoir d’achat des travailleurs et que ce ne devrait pas être à eux de compenser leurs besoins financiers en réduisant leurs jours de congé.
Aujourd’hui, le sujet numéro un, c’est la question effectivement du pouvoir d’achat, mais ce n’est pas aux salariés eux-mêmes de se payer un peu plus de marge de manœuvre pour boucler les fins de mois en rognant sur leurs congés.
Les Réactions du Gouvernement
Interrogé sur ce sujet, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a semblé découvrir la mesure proposée, en affirmant qu’elle ne faisait pas partie des propositions initiales. Il a par la suite encouragé des négociations entre syndicats et employeurs pour établir des mesures qui permettraient un travail accru.
Marylise Léon a mis en garde contre des mesures qu’elle juge profondément injustes, affirmant que les efforts devraient être partagés et non imposés unilatéralement aux travailleurs.
avec AFP.