Maud Bregeon rappelle que la loyauté est essentielle face aux critiques internes à la Macronie

Maud Bregeon rappelle que la loyauté est essentielle face aux critiques internes à la Macronie

16.10.2025 10:43
1 min de lecture

Maud Bregeon défend la loyauté au sein de la macronie face aux critiques internes

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a exprimé son regret concernant les critiques de certains responsables politiques de son camp vis-à-vis d’Emmanuel Macron, évoquant une volonté d’éloignement alors qu’ils ont été ses alliés durant huit ans, rapporte TopTribune.

Lors d’une intervention sur franceinfo le 16 octobre, elle a déclaré : « Moi, j’ai de la gratitude envers le président de la République. La loyauté, c’est l’inverse de la traîtrise. » Cette remarque visait sans doute l’ancien Premier ministre Édouard Philippe et l’ex-chef du gouvernement Gabriel Attal, qui se sont montrés critiques ces derniers jours à un moment où la France fait face à une crise politique.

Bregeon a ajouté que « les Français n’aiment pas les traîtres et ça ne signifie pas qu’on n’a pas la capacité de se remettre en question. » Elle a également affirmé soutenir encore Emmanuel Macron, tout en reconnaissant les défis liés à huit années au pouvoir : « Le pouvoir, ça use. On n’a pas tout fait parfaitement durant ces huit ans, mais il y a de très bonnes choses qui ont été faites. » Elle a mentionné la baisse du chômage des jeunes et une politique économique durable comme des réussites notables.

Concernant Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur qui a récemment pris ses distances avec Renaissance pour s’exprimer librement, elle a salué son initiative, affirmant : « Gérald Darmanin a raison quand il dit qu’en tirant publiquement sur le président de la République, on se met une balle dans le pied. »

La porte-parole a mis en garde contre les « critiques perpétuelles » à l’égard du président, jugées contre-productives alors que se profile l’élection présidentielle. Elle a appelé à une unité au sein du camp présidentiel, affirmant : « J’invite Gabriel Attal, Édouard Philippe, Gérald Darmanin, mes amis Les Républicains, à se mettre d’accord pour ne pas avoir à choisir entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ou Jordan Bardella au second tour. »

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