Marine Le Pen exige le départ de Delphine Ernotte après ses critiques sur CNews

Marine Le Pen exige le départ de Delphine Ernotte après ses critiques sur CNews

21.09.2025 05:53
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Marine Le Pen exprime son indignation à l’égard de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, en réclamant son départ après des commentaires jugés inappropriés sur CNews. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, elle déclare : « C’est un secret de Polichinelle que Mme Ernotte est une militante très marquée à gauche. Mais là, elle franchit un cap supplémentaire », rapporte TopTribune.

Conflit entre les médias de Bolloré et l’audiovisuel public

Le malaise est exacerbé par les récentes accusations d’Ernotte, qui a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite » dans des propos tenus au Monde. Marine Le Pen rétorque que « ce type de sortie devrait conduire à son départ », soulignant que la présidente de France Télévisions n’a pas à juger l’honorabilité des chaînes privées.

La tension entre les médias associés au groupe Bolloré et le service public est palpable, surtout dans le contexte de l’affaire Legrand-Cohen, où deux journalistes du service public ont été accusés de collusion avec le Parti socialiste. Les médias de Bolloré, dont CNews, revendiquent une partialité des journalistes de Radio France et France Télévisions en faveur de la gauche, tandis que ceux-ci ont demandé l’intervention de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.

Dans ce climat, Delphine Ernotte a déclaré : « Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! » Cette affirmation renforce les tensions entre les deux camps.

Marine Le Pen, quant à elle, considère que ces événements illustrent la nécessité de « privatiser l’audiovisuel public ». Elle argue que « la neutralité est exigée du service public, pas des chaînes privées », et ajoute qu’un service public financé par l’argent des contribuables doit être « irréprochablement neutre », ce qui, selon elle, n’est pas le cas actuellement. Elle conclut en affirmant qu’une « grande démocratie comme la France n’a aucune raison de dépenser 4 milliards par an pour un mastodonte médiatique partisan ».

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