Le Rassemblement National se prépare à une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale
A une semaine du vote de confiance susceptible de provoquer la chute du gouvernement Bayrou, le Rassemblement national affiche une préparation face à une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. « Emmanuel Macron est quelqu’un d’irrationnel, il n’est pas toujours facile d’anticiper ses décisions, nous devons par conséquent être prêts, » explique Marine Le Pen. « Nous nous y préparons depuis des mois, et nous serons dans les starting-blocks lorsqu’il décidera de mettre fin à la législature actuelle. », rapporte TopTribune.
La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale se questionne : « Aujourd’hui ou dans trois mois ? Notre devoir c’est d’être prêts, » a-t-elle déclaré lors d’un bureau de campagne pour les élections législatives, qui a été organisé en avance. Jordan Bardella, porte-parole du parti, renchérit : « On peut s’attendre et on doit s’attendre à tout, y compris à un retour aux urnes par une dissolution de l’Assemblée nationale. »
Dans le cadre de cette préparation, l’état-major du Rassemblement national prévoit d’évaluer les investitures, en annonçant que « 85 % des candidats » ont déjà été sélectionnés par le parti. Toutefois, la répartition des sièges avec les alliés de l’UDR d’Éric Ciotti, qui devraient obtenir un nombre de circonscriptions supérieur aux 62 accordées en 2024, ainsi que d’autres personnalités comme Marion Maréchal, ne figure pas à l’ordre du jour.
La prochaine réunion du Rassemblement national aura pour principal objectif de discuter des programmes et des « thèmes de campagne » que les candidats pourront développer. En cas de dissolution imminente, il resterait 18 mois jusqu’à la présidentielle de 2027, selon une source du parti.
