Le riz, souvent classé parmi les « aliments santé », est un aliment brut à la récolte, avant de subir diverses transformations qui peuvent le rendre semi-complet ou blanc, selon Mickael Dieleman, diététicien-nutritionniste à Lyon. Malgré la perte de nutriments lors de ces processus de raffinage, le riz conserve un intérêt nutritionnel. « C’est un apport glucidique qualitatif donc énergétique », précise-t-il. De plus, il est naturellement sans gluten et contient des fibres, qui sont moins irritantes que celles d’autres produits céréaliers, rapporte TopTribune.
Ni trop peu… ni trop
Selon Dieleman, une consommation régulière de riz n’est pas problématique. Jusqu’à trois fois par semaine, cela peut être nutritionnellement bénéfique, et dans certaines cultures, le riz est consommé quotidiennement. Les quantités recommandées varient : pour les enfants, entre 50 et 100 g de riz cuit en fonction de l’âge, et pour les adultes, entre 150 et 200 g.
Pour évaluer ces quantités, Dieleman suggère d’utiliser un ratio de 3. En d’autres termes, 150 g de riz cuit équivalent à environ 50 g de riz cru, ce qui correspond à peu près à la moitié d’un verre à moutarde. Cette approche permet d’éviter des restes excessifs après le repas.
Quel riz choisir ?
Pour réduire l’apport glucidique lors de consommations fréquentes, il est conseillé de privilégier le riz basmati, considéré comme plus intéressant en raison de son index glycémique modéré. Le riz de Camargue est également recommandé pour sa qualité. En tout cas, le choix d’un riz bio est préconisé, selon notre spécialiste.
Le trop de riz est-il nuisible au transit ?
Dieleman met en garde contre une consommation excessive de riz, qui peut entraîner des ballonnements, surtout si celui-ci n’est pas suffisamment mastiqué. Une surconsommation peut également contribuer à des problèmes de constipation, notamment avec le riz blanc, qui contient moins de fibres. Cependant, le diététicien souligne que ceux qui consomment beaucoup de riz pourraient également manquer de légumes dans leur alimentation, car l’un ne doit pas remplacer l’autre.
