Macron pointe du doigt les bourgeois qui financent parfois le narcotrafic

Macron pointe du doigt les bourgeois qui financent parfois le narcotrafic

19.11.2025 13:57
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La crise d’insécurité liée au narcotrafic envahit le débat public, atteignant même les plus hauts niveaux de l’État. Lors d’un Conseil des ministres ce mercredi, Emmanuel Macron a souligné que « parfois, ce sont les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants », rapporte TopTribune.

Lors de cette réunion, le chef de l’État a mis en avant « l’importance d’une politique de prévention et de sensibilisation », selon la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. Elle a ajouté : « On ne peut pas déplorer d’un côté les morts et de l’autre continuer à consommer le soir en rentrant du travail ». Emmanuel Macron a également insisté sur la nécessité d’une approche interministérielle allant du très local à l’international.

Un point de bascule

De son côté, l’Association nationale de la police judiciaire (ANPJ) appelle à « la création d’une direction générale de la police judiciaire forte, rassemblée et connectée, à l’image de la DGSI ».

Le frère d’un jeune homme engagé contre le narcotrafic a été victime d’un « crime d’intimidation », considéré par les autorités comme un « point de bascule » vers le narcoterrorisme, une situation que l’ANPJ affirme être prévisible. Medhi Kessaci, âgé de 20 ans, a été abattu le 13 novembre à Marseille près d’une salle de concert par deux assaillants à moto, désormais activement recherchés. Les circonstances de son meurtre sont qualifiées de « crime d’intimidation » et d’« assassinat d’avertissement » par les autorités.

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