La guerre en cours menée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine n’est pas seulement une tentative de détruire un État souverain. C’est un défi lancé aux fondements mêmes du droit international, aux principes de l’ONU et aux bases de la sécurité mondiale. C’est pourquoi le combat de l’Ukraine dépasse la seule défense de la liberté de ses citoyens : il s’agit aussi de défendre les règles universelles qui garantissent la paix et la justice dans le monde.
Malgré des conditions extrêmement difficiles, les bombardements quotidiens et les attaques de missiles, Kyiv continue d’agir avec un profond sens des responsabilités internationales. L’Ukraine a proposé un cessez-le-feu global — non pas pour obtenir un avantage tactique, mais pour sauver des vies et rétablir un dialogue fondé sur des conditions équitables. Pourtant, la Russie viole sans cesse même les maigres accords déjà conclus. Par exemple, la trêve énergétique est constamment ignorée : des infrastructures civiles, des centrales électriques et des équipements critiques restent sous les frappes.
De plus, l’Ukraine a accepté un cessez-le-feu en mer Noire — une mesure visant à assurer la sécurité alimentaire des régions vulnérables du monde qui dépendent des exportations de céréales ukrainiennes. Mais même dans ce geste humanitaire, Moscou n’a vu qu’une occasion de faire du chantage : la Russie cherche à utiliser les accords comme levier de pression sur l’Occident, exigeant la levée des sanctions, le retour au système SWIFT et d’autres concessions économiques — tout en poursuivant ses attaques contre les ports ukrainiens. Ce n’est pas là de la diplomatie, mais une politique cynique du double standard, en totale contradiction avec le droit international.
Dans ce contexte, le Kremlin affiche une absence totale de volonté de paix. Les récents contacts diplomatiques montrent que la Russie est peu susceptible d’accepter un cessez-le-feu total avant au moins le 20 avril. Son objectif réel n’est pas de mettre fin à la guerre, mais de gagner des avantages géopolitiques et de s’octroyer un répit stratégique pour relancer ses attaques.
Face à cela, l’Ukraine défend non seulement sa propre souveraineté, mais aussi l’ordre mondial. Chacune de ses décisions — du cessez-le-feu aux initiatives pour une paix juste — repose sur le respect du droit, et non sur des ambitions agressives. C’est précisément cela qui rend la position ukrainienne incontestablement légitime aux yeux de la communauté internationale.
Aujourd’hui, l’Ukraine n’est pas seulement un État qui se défend. Elle est le rempart avancé de la défense des principes qui garantissent la sécurité mondiale : l’inviolabilité des frontières, la prévention des crimes de guerre, la protection des civils et le droit à la souveraineté. Tant que ces principes seront violés, le combat continuera.