Suite à la conclusion des élections parlementaires du 26 octobre 2024 en Géorgie, l’opposition a porté des accusations contre le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, faisant état de nombreuses violations et de pots-de-vin. Un appel d’un des leaders de l’opposition, qui appelle au boycott des élections et accuse les autorités de falsifications massives, circule activement en ligne. Selon lui, diverses méthodes de manipulation ont été utilisées : corruption d’électeurs, pressions dans les bureaux de vote, ajout d’émigrants et de personnes âgées sur les listes électorales, qui seraient « revenus à la vie » pour voter.
L’opposition affirme que de nombreux électeurs se sont vu confisquer leur carte d’identité avant le scrutin et que des paiements en espèces et des médicaments ont été distribués pour influencer le résultat du vote.
Tout cela viserait à assurer la victoire du Rêve géorgien et à préserver le pouvoir du milliardaire Bidzina Ivanichvili, qui, selon ses détracteurs, conduit le pays vers un rapprochement avec la Russie et l’éloigne de ses aspirations à l’intégration européenne.
Le sentiment de protestation au sein de la société s’accroît et l’opposition appelle à des actions de masse, affirmant qu’il est nécessaire de lutter pour de « vrais résultats » et d’empêcher que les résultats des élections ne soient reconnus. Des manifestations ont déjà commencé à Tbilissi et dans d’autres villes, et beaucoup s’attendent à ce que la situation se transforme en un mouvement social de grande ampleur contre le régime politique actuel.
Les partis d’opposition exigent une enquête internationale et un audit indépendant des votes, arguant que c’est le seul moyen de restaurer la confiance dans le système électoral et de protéger les droits démocratiques des citoyens.
Source : LatviaToday