Un incident préoccupant pour la chanteuse Lola Young lors d’un festival à New York
La chanteuse Lola Young, connue pour son tube Messy, a fait un malaise sur scène lors du festival All Things Go à New York, le samedi 27 septembre 2025. Suite à cet incident, l’artiste londonienne de 24 ans a annoncé qu’elle devait s’absenter temporairement, sans préciser quels concerts de sa tournée internationale seraient annulés, rapporte TopTribune.
J’espère sincèrement que vous m’accorderez une seconde chance lorsque j’aurai pris le temps de travailler sur moi-même et que je reviendrai plus forte.
La veille de cet incident, elle avait déjà annulé sa participation à un festival dans le New Jersey. Son manager, Nick Shymansky, a évoqué sur Instagram des « mesures de protection pour assurer sa sécurité », soulignant la préoccupation autour de sa santé mentale.
Récemment, la chanteuse a lancé son troisième album, I’m Only F**king Myself, et elle est connue pour son franc-parler sur ses luttes personnelles. Elle a précédemment révélé être atteinte du syndrome schizo-affectif, une maladie complexe et souvent méconnue, se situant à l’intersection des troubles de l’humeur et de la schizophrénie.
Comprendre le syndrome schizo-affectif
Selon la revue médicale Medscape, les symptômes de ce trouble peuvent être variés, englobant des angoisses psychotiques telles que des hallucinations et des comportements étranges, ainsi que des symptômes affectifs, dont des épisodes dépressifs et des pensées suicidaires. Ces symptômes apparaissent généralement par épisodes, suivant un « cours épisodique » où la personne oscille entre des périodes de rémission et des rechutes.
Bien que difficile à gérer, les symptômes peuvent être stabilisés grâce à des traitements appropriés. Toutefois, il est courant que certains patients subissent des rechutes malgré un traitement adéquat.
Options de traitement pour le syndrome schizo-affectif
Pour améliorer la situation des personnes atteintes de ce trouble, Medscape indique que des médicaments antipsychotiques sont souvent prescrits afin de réduire les hallucinations, accompagnés de stabilisants de l’humeur tels que le lithium. Si les symptômes dépressifs dominent, des antidépresseurs peuvent également être nécessaires.
Il est important de noter que le pronostic pour les personnes atteintes de ce trouble est généralement meilleur que pour celles qui souffrent de schizophrénie isolément, mais il reste moins favorable que pour les troubles de l’humeur, en raison de la complexité apportée par la dimension psychotique.
Des études estiment qu’entre 0,3 et 0,8% de la population mondiale pourrait être confrontée à cette condition. En comparaison, la prévalence de la schizophrénie est estimée entre 0,7 et 1 %, tandis que le trouble bipolaire toucherait entre 1 et 2 % de la population, et la dépression jusqu’à 15 %.
Avec AFP.