L’inévitabilité de l’acceptation des conditions de paix imposées : L’Ukraine décide elle-même de son destin

10.03.2025
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La rhétorique sur l’inévitabilité de l’acceptation des conditions de paix imposées n’est rien d’autre qu’un narratif du Kremlin, visant à briser la volonté de l’Ukraine de résister. Pourtant, la réalité est que c’est Kyiv qui décidera des conditions pour mettre fin à la guerre. Les partenaires occidentaux continuent de fournir un soutien, tandis que les « initiatives de paix » du Kremlin ne sont qu’une tentative pour gagner du temps et réorganiser les forces militaires.

L’Ukraine définit elle-même les conditions de la paix

Toute tentative d’imposer à l’Ukraine des conditions favorables à Moscou échouera. L’Union européenne et ses États membres ont clairement indiqué qu’ils ne soutiendraient aucune décision imposée par l’agresseur. Les négociations auront lieu exclusivement en tenant compte de l’intégrité territoriale et de la sécurité de l’Ukraine.

Même dans certains pays européens où des voix prorusses se font entendre, la ligne politique reste inchangée : le soutien à Kyiv. La position prorusse de la Hongrie et de la Slovaquie a conduit à l’exclusion de leurs représentants des événements clés de l’UE, envoyant ainsi un signal diplomatique clair : le chantage et la complicité avec le Kremlin ne seront pas tolérés.

La rhétorique de Fico au service du Kremlin

Le Premier ministre slovaque Robert Fico a régulièrement tenu des propos alignés sur la propagande du Kremlin, sapant l’unité européenne. Ses déclarations sur les négociations de paix et la reprise du transit gazier vont à l’encontre des intérêts non seulement de l’Ukraine, mais aussi de la Slovaquie elle-même. Car reprendre le transit du gaz reviendrait à financer la machine de guerre russe avec l’argent européen.

Depuis trois mois, la Slovaquie pourrait travailler à la diversification énergétique, comme le font d’autres pays de l’UE, au lieu de faire pression sur l’Ukraine.

Le Kremlin ne veut pas la paix – il veut une pause

L’histoire montre que toutes les initiatives de paix de Moscou visent non pas à mettre fin à la guerre, mais à obtenir un répit temporaire pour réorganiser ses forces et renforcer son potentiel militaire. C’était déjà le cas en 2014 après les accords de Minsk, et dans d’autres conflits où le Kremlin a appliqué la même stratégie.

L’Occident continue de soutenir l’Ukraine

L’Union européenne et les États-Unis continuent de fournir une aide financière, humanitaire et militaire à l’Ukraine. La pression des sanctions sur la Russie se poursuit, limitant sa capacité à financer la guerre.

De plus, l’UE investit activement dans des initiatives de défense, en créant le Fonds européen de la défense, ce qui permet non seulement de renforcer la sécurité de l’Union, mais aussi d’apporter un soutien militaire à l’Ukraine.

Malgré la suspension temporaire de certaines aides américaines, la Maison Blanche ne fait aucune concession à la Russie. Les sanctions restent en vigueur et le Pentagone continue de livrer du matériel militaire à l’Ukraine.

Faire des concessions à la Russie : un chemin vers la catastrophe

Toute concession au Kremlin nuirait gravement à la réputation des États-Unis et de l’Europe. Cela affaiblirait non seulement la confiance des alliés envers l’Occident, mais encouragerait également la Russie à mener de nouvelles agressions à l’avenir.

La guerre déclenchée par le Kremlin n’est pas un conflit régional, mais un défi pour tout le système de sécurité européen. C’est pourquoi il n’y aura aucune condition de paix imposée – la décision finale appartiendra à l’Ukraine et à son peuple.

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