Le 2 octobre 2025, la flottille pour Gaza a été interceptée par les forces israéliennes, suscitant une réaction immédiate en France. Les militants, comprenant des élus de La France insoumise (LFI) et un dirigeant de la CGT, ont appelé à des manifestations pour demander la libération des équipes détenues, ainsi que la fin des violences à Gaza, rapporte TopTribune.
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a exigé un cessez-le-feu immédiat et la libération des volontaires, en soulignant la nécessité d’une solution de paix durable qui inclue la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, ainsi qu’un cadre pour une coexistence à deux États.
Les personnalités à bord de la flottille
Les navires de la flottille, dont faisaient partie des figures emblématiques telles que la militante suédoise Greta Thunberg et le petit-fils de Nelson Mandela, ont été arrêtés alors qu’ils s’approchaient de la bande de Gaza, en dépit des avertissements israéliens demandant aux bateaux de faire demi-tour. Sophie Binet a également mentionné la participation de plusieurs syndicalistes à cette action, notamment des eurodéputées Rima Hassan et Emma Fourreau et la députée Marie Messmeur (Ille-et-Vilaine), toutes membres de LFI.
Des députés LFI, tels qu’Éric Coquerel et Manuel Bompard, ont pris part à un rassemblement à Paris pour exprimer leur soutien aux militants interpellés. Anaïs Belouassa Cherifi, députée du Rhône, a dénoncé sur les réseaux sociaux l’interpellation « illégale » et a appelé Emmanuel Macron à intervenir en faveur des détenus. Ce rassemblement a illustré le soutien populaire croissant aux victimes de ces événements en France.
En parallèle, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exhorté les autorités israéliennes à garantir la sécurité des participants de la flottille, soulignant l’importance du respect des droits humains dans ce contexte tendu.