Le cliquetis des touches d’une machine à écrire. Le « ding » d’une vieille caisse enregistreuse. Le tic-tac des aiguilles d’une horloge murale… Les décennies s’égrènent, emportant avec elles des sons qui faisaient partie de notre quotidien. Retour dans le temps grâce à huit objets dont les sons appartiennent au passé, rapporte TopTribune.
Le modem se connectant à l’internet
L’accès à l’internet a connu une véritable révolution dans les années 1990 et 2000, faisant résonner dans de nombreuses maisons un son strident, caractéristique du moment de connexion. Auparavant, la connexion passait par les lignes téléphoniques, nécessitant la conversion des données numériques en signaux analogiques pour être transmises. Ce processus impliquait que la ligne téléphonique familiale soit occupée, suscitant parfois l’irritation des membres de la famille. Il fallait ensuite reconvertir ces signaux pour établir la connexion Internet sur l’ordinateur. Une méthode complexe en comparaison aux technologies actuelles !
La machine à écrire
D’un point de vue rétrospectif, le son du fonctionnement d’une machine à écrire évoque des souvenirs presque monochromes ! Chaque doigt appuyant sur une touche déclenchait un marteau qui frappait le ruban à encre. Clac, clac, clac ! Puis retentissait la cloche signalant la fin de la ligne avec un « ding » ! Automatiquement, le chariot se déplaçait pour commencer une nouvelle ligne. Le premier brevet pour une telle machine a été délivré en 1714, mais c’est véritablement au XIXe siècle, durant la révolution industrielle, qu’elle a été commercialisée, jusqu’à la fermeture de la dernière usine de machines à écrire en Inde en 2011.
L’imprimante matricielle
Le terme « imprimante matricielle » désigne généralement les imprimantes à aiguilles, qui génèrent des caractères à partir de points. Le son produit lors de l’impression est particulièrement évocateur : ces petites aiguilles frappent le ruban d’encre pour imprimer sur le papier. Avec ce type d’imprimante, on utilisait souvent du papier en accordéon ou des rouleaux, dotés de bandes latérales perforées, qui devaient être retirées délicatement après l’impression.
Le projecteur de diapositives
Souvenez-vous des leçons à l’école, où les enseignants utilisaient des diapositives au lieu des tableaux interactifs modernes. À la maison, le projecteur permettait de revivre des voyages passés, avec un carrousel chargé d’images. Il suffisait d’appuyer sur un bouton pour entrer dans un univers visuel, accompagné du son d’activation, réminiscence de moments partagés.
La cassette VHS qu’on rembobine
Conçue à la fin des années 1970 et utilisée jusqu’au début des années 2000, la cassette VHS, qui avait supplanté la Betamax, offrait à la fois une vidéo et un son sur bande magnétique. Pour revoir une scène, il fallait rembobiner la bande, déclenchant un bruit caractéristique, souvenir pour les habitués des clubs vidéo, où il était impératif de rendre les cassettes rembobinées sous peine de frais supplémentaires.
La neige télévisuelle
Le son statique de la télévision analogique, souvent qualifié de « neige », pouvait agacer plus d’un téléspectateur. Ce bruit, qui correspondait à une absence de signal, créait un fond sonore blanc, mélangeant toutes les fréquences. À l’époque des émissions sur les chaines analogiques, l’apparition du logo HBO sur écran pouvait également engendrer un effet similaire, symbole de moments de frustration ou d’impatience.
La caisse enregistreuse
Le son emblématique du tiroir-caisse s’ouvre dans les esprits de nombreux consommateurs. Avant l’ère des caisses en libre-service, les magasins utilisaient des caisses enregistreuses manuelles, où les employés enregistraient les transactions. Au moment de clore une vente, le tiroir s’ouvrait avec un « ding » bien distinct. Il convient de noter que la première caisse enregistreuse mécanique a été inventée par James Ritty, pour contrer les escroqueries dans les saloons.
L’horloge mécanique
Le tic-tac d’une horloge mécanique, une mélodie intemporelle, a presque disparu avec la banalisation des horloges numériques. Ce son distinctif témoigne du passage du temps, offrant un écho nostalgique des rouages qui s’engrenent les uns les autres pour faire avancer les aiguilles et ponctuer chaque seconde.