Publiée en octobre 2025, la prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) apporte une analyse détaillée de la croissance en France. Selon cette étude, le pays devrait connaître un rythme de 0,7 % de croissance en 2025, situation qui devrait se maintenir également en 2026, tout en annonçant une modération des taux d’inflation ainsi qu’une détérioration progressive du marché de l’emploi, rapporte TopTribune.
Croissance : 0,7 % en 2025 et 2026, selon l’OFCE
Les prévisions de l’OFCE indiquent une croissance du PIB de la France de 0,7 % tant pour 2025 que pour 2026. En comparaison, la zone euro devrait enregistrer une croissance de 1,4 % en 2025 et 1,3 % en 2026, plaçant ainsi la France dans une position légèrement en retrait. Selon l’OFCE, cet écart performance par rapport à ses partenaires européens, bien que modéré, pourrait influencer négativement la demande intérieure ainsi que la compétitivité des prix.
La persistance d’une croissance faible amène l’analyse de l’OFCE à souligner la vulnérabilité des moteurs internes de l’économie. On observe, d’une part, un retour à la normale de l’investissement privé après des périodes de turbulences. D’autre part, la consommation des ménages est impactée par une pression sur le pouvoir d’achat malgré une inflation en déclin. Ainsi, l’OFCE considère que la France évolue dans un cadre de croissance « faible mais positive », sans potentiel d’accélération à court terme.
Inflation en baisse et chômage en hausse
Les prévisions d’octobre 2025 font état d’une inflation en France qui devrait s’établir à 1,0 % en 2025 et à 1,4 % en 2026. De son côté, la zone euro devrait présenter des taux d’inflation plus élevés, à savoir 2,3 % en 2025 et 2,5 % en 2026, d’après les estimations de l’OFCE, recompensant par conséquent quelque peu les différenciations de prix.
Parallèlement, l’OFCE prévoit une montée du chômage, atteignant 7,6 % en 2025 et 8,0 % en 2026 pour la France. Malgré le recul de l’inflation par rapport à la période qui a suivi la pandémie de Covid-19, le marché de l’emploi est réagi à cette lenteur de la croissance. Tant que la situation de l’emploi ne s’améliore pas, la croissance risque de demeurer en deçà de son potentiel durable.
