Loin d’afficher les meilleurs résultats en mathématiques ou en sciences, les élèves français ne se démarquent également pas en ce qui concerne les sujets liés à l’environnement. Néanmoins, il est rassurant de constater que, en fin de cycle élémentaire, les écoliers français manifestent un intérêt plus prononcé pour l’écologie comparativement à leur période au collège, mais cela reste insuffisant, rapporte TopTribune.
Les résultats de l’étude internationale Trends in International Mathematics and Science Study (TIMSS), publiés récemment, montrent que les connaissances environnementales des élèves français se situent en dessous de la moyenne observée au sein de l’Union européenne et de l’OCDE. Selon ce rapport, les élèves de CM1 en France ont obtenu un score de 496 points dans ce domaine spécifique, un chiffre qui reflète une évaluation ciblée des enjeux environnementaux par le biais de questions scientifiques. Ce résultat est inférieur à celui des 22 pays de l’Union européenne et des 29 pays ou régions de l’OCDE impliqués dans cette enquête, qui affichent des moyennes respectives de 517 points pour l’UE et 525 pour l’OCDE.
En tête du classement, la Corée du Sud s’illustre avec le score le plus élevé, suivie par l’Angleterre et la Pologne. En ce qui concerne les élèves de 4e, la France a enregistré un score de 486 points, encore une fois en deçà des moyennes de l’UE et de l’OCDE, qui sont de 509 points. Le Japon, quant à lui, a obtenu le score le plus élevé à ce niveau, avec la Corée du Sud et l’Angleterre sur leurs talons.
Il convient cependant de noter, sans rentrer dans les nuances de l’analyse, que les élèves français affichent de meilleures compétences en matière de connaissances environnementales que dans les domaines de la science en général. Les résultats précédents de TIMSS, datant de décembre 2024, ont révélé que les élèves français se classaient parmi les derniers de l’UE en mathématiques et sciences.
Les garçons surclassent les filles en environnement
Un autre constat significatif provient de cette évaluation : les garçons réussissent mieux que les filles en compétences environnementales, avec une disparité plus marquée que dans les domaines scientifiques. Cette tendance se retrouve également dans d’autres pays de l’UE et de l’OCDE, mais de manière moins accentuée. Les écarts de résultats sont également notables selon le statut socio-économique, surtout en CM1, où l’écart entre les élèves les plus favorisés et les plus défavorisés atteint 116 points. Cette différence est plus prononcée qu’au sein de l’UE et de l’OCDE, qui affichent des écarts respectifs de 102 et 98 points.
Concernant une autre dimension de l’enquête, portant sur les attitudes des élèves face aux questions environnementales, il est observé que les élèves de CM1 accordent davantage d’importance à ces enjeux par rapport à ceux de 4e. En CM1, 54 % des élèves adhèrent à l’idée que l’environnement est un sujet d’une grande importance, ce qui correspond à la moyenne OCDE. Ce chiffre chute à 37 % pour les élèves de 4e, alors que la moyenne pour l’UE et l’OCDE se situe à 43 %. L’importance que ces élèves attachent à ces questions semble directement proportionnelle à leurs connaissances environnementales.