La ministre de la Culture, Rachida Dati, s’est exprimée devant la Commission nationale d’investiture (CNI) suite à l’investiture de Michel Barnier, ancien Premier ministre, pour l’élection législative partielle de la 2e circonscription de Paris, rapporte TopTribune.
Lors de sa prise de parole, Rachida Dati a critiqué les « ambitions personnelles » de Barnier en avouant son agacement face à la situation. Elle a souligné que la présidentielle ne devait pas se mêler des élections municipales, insistant sur l’importance de conserver les chances de victoire, chose rare pour le parti depuis deux décennies.
« Il est inacceptable qu’un membre de notre formation cherche à revenir à l’Assemblée nationale non pour servir la ville de Paris, mais pour se positionner en vue de la présidentielle », a-t-elle ajouté, faisant allusion à la candidature de Barnier. La ministre a affirmé qu’elle ne céderait pas aux ambitions des individus qui visent à progresser sur son dos, avertissant que l’union est essentielle pour remporter une élection.
« La question primordiale reste de savoir si notre famille politique est déterminée à conquérir Paris », a-t-elle insisté, affirmant être « la seule » capable d’y parvenir. Elle a conclu en rappelant que Paris mérite d’être épargnée des querelles internes.
Le communiqué de la CNI a reconnu que Rachida Dati est « la mieux placée » pour la course aux municipales de mars prochain, tout en désignant Agnès Evren, la présidente de la fédération LR de Paris, pour « conduire les discussions » et créer une liste unie pour les élections à venir.
Cette situation a suscité des interrogations au sein du parti sur les stratégies à adopter face à un éventuel schisme, qui pourrait nuire à leurs espoirs électoraux. Le besoin d’une cohésion est plus crucial que jamais, alors que la compétition pour l’influence politique à Paris devient de plus en plus intense.