Législatives 2024 : nucléaire, voitures thermiques, pesticides… Quelles sont les mesures des principaux partis en matière d'environnement ?
Législatives 2024 : nucléaire, voitures thermiques, pesticides… Quelles sont les mesures des principaux partis en matière d'environnement ?

Législatives 2024 : nucléaire, voitures thermiques, pesticides… Quelles sont les mesures des principaux partis en matière d’environnement ?

20.06.2024
2 min de lecture

Avant les élections législatives, franceinfo fait le point sur les principales mesures avancées dans cette campagne. En matière d’environnement, le Rassemblement national, la majorité présidentielle et l’union de gauche affichent chacun leurs priorités.

Jusqu’au premier tour des législatives, franceinfo détaille les programmes des principaux partis en lice et s’intéresse jeudi 30 juin à la question environnementale.

L’environnement serait-il le grand oublié de cette campagne ? Pas facile d’établir les positions de chacun. Il faut souvent se contenter de quelques phrases au détour d’interviews ou de petits paragraphes dans une profession de foi. Seul le Nouveau Front populaire insiste sur ses mesures pour l’environnement et promet une loi « énergie climat ». Objectif : neutralité carbone en 2050 avec l’accélération des énergies renouvelables ou la prise en charge complète des travaux d’isolation pour les ménages modestes.

Sur le nucléaire, en revanche, pas un mot. Le sujet divise à gauche. Semblant de clarification jeudi matin par Éric Coquerel, député insoumis : le Nouveau Front populaire ne remettra pas en cause la politique nucléaire française jusqu’à la prochaine présidentielle. Dans les autres formations, la question est tranchée : il faut de nouvelles centrales selon Les Républicains, le Rassemblement National et le camp d’Emmanuel Macron.

La transition écologique « défi existentiel » pour la majorité

Le chef de l’État s’exprime peu sur l’environnement. Aucune annonce majeure – si ce n’est de garder le cap pendant sa conférence de presse de janvier -, et rien depuis l’annonce de la dissolution. Le Premier ministre, lui, a bien évoqué le sujet jeudi matin. La transition écologique est un « défi existentiel », dit Gabriel Attal. Le chef du gouvernement vise une réduction de 20% des émissions françaises d’ici 2027. Il promet aussi de rénover 300 000 logements d’ici trois ans grâce à une taxe sur les rachats d’actions. Il s’engage également à doubler le nombre de véhicules électriques en leasing social pour atteindre 100 000 locations par an.

Les voitures, justement, sont devenues un symbole à la droite de l’échiquier politique. Les Républicains sont contre l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035, comme l’ont décidé les 27.

Une « écologie punitive » dénoncée par le RN

Même position du Rassemblement national, d’ailleurs opposé à toute contrainte face au changement climatique. Les dirigeants du RN dénoncent régulièrement une « écologie punitive », allant des zones à faibles émissions jusqu’aux normes environnementales. Le Nouveau Front populaire, lui, s’attaque à deux autres symboles. Il promet un moratoire sur les mégabassines et sur les nouveaux projets autoroutiers, dont l’A69 entre Toulouse et Castres.

Pour enrayer l’effondrement de la biodiversité, l’union de la gauche s’engage à défendre les zones naturelles et humides, doubler la protection des aires maritimes protégées, à interdire les néonicotinoïdes, ces pesticides surnommés « tueurs d’abeilles ». Dans le camp présidentiel, notons le soutien du gouvernement à la loi européenne sur la « restauration de la nature » pour restaurer 20% des aires terrestres et maritimes d’ici 2030. Côté Républicains, cette courte phrase dans leur profession de foi : « Nous ferons confiance aux acteurs de terrain pour préserver la biodiversité ». Quant au Rassemblement national, cette question n’est pas abordée par Jordan Bardella dans sa récente interview au Parisien où il détaille ses priorités.

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