Elue sur la liste de Reconquête aux élections européennes, elle a été exclue du parti d’Eric Zemmour après son appel à voter pour le Rassemblement national aux législatives anticipées.
Au lendemain de son exclusion de Reconquête, Marion Maréchal a annoncé, jeudi 13 juin, qu’elle ne sera « pas candidate aux législatives » anticipées. Elle assure qu’elle ne compte pas démissionner de son mandat de députée européenne acquis dimanche sous cette bannière. Exclue mercredi du parti d’Eric Zemmour, qu’elle avait rejoint pour la présidentielle de 2022, Marion Maréchal a appelé mercredi à voter pour le Rassemblement national aux législatives anticipées.
« Je n’ai en aucun cas rallié ou rejoint le Rassemblement national » a assuré la nièce de Marine Le Pen sur TF1. Elle a également affirmé ne pas avoir négocié de poste au sein d’un éventuel gouvernement et ne pas briguer d’investiture aux législatives « par cohérence ».
La porte est en revanche ouverte pour ses proches. « Il y a évidemment des gens autour de moi qui (…) ont pris l’initiative de rejoindre cette coalition », a-t-elle déclaré. Trois proches de Marion Maréchal l’ont suivie dans son appel à voter pour le RN et ont également été exclus du parti d’extrême droite créé par Eric Zemmour : Guillaume Peltier et Nicolas Bay, vice-présidents de Reconquête, ainsi que Laurence Trochu. Tous trois ont été élus eurodéputés dimanche.