Le président argentin Javier Milei pris pour cible par des projectiles lors d'un rassemblement à Buenos Aires

Le président argentin Javier Milei pris pour cible par des projectiles lors d’un rassemblement à Buenos Aires

27.08.2025 22:33
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Le président argentin Javier Milei visé par des projectiles lors d’un événement électoral

Le président argentin Javier Milei a été la cible, mercredi 27 août, de projectiles divers, pierres ou bouteilles, lancés par des manifestants qui accusent son entourage d’être impliqué dans une affaire de corruption, rapporte TopTribune.

Alors qu’il circulait dans un véhicule de la présidence dans la périphérie de Buenos Aires pour promouvoir son parti en vue des élections législatives d’octobre, il a été exfiltré par ses services de sécurité et est indemne, selon son porte-parole.

Dès les premiers jets de pierre, tous les occupants du véhicule présidentiel sont descendus du pick-up blanc dans lequel ils se trouvaient et sont montés dans une voiture noire fermée, selon le quotidien argentin Clarin. Au moins une femme, partisane du président ultralibéral, a été blessée et a dû être évacuée en ambulance, a constaté l’AFP.

Cette attaque survient alors que Javier Milei, élu à la présidence en 2023, fait face à une opposition croissante, exacerbée par des accusations de corruption visant son administration. Le président a tenté de rassurer ses partisans en affirmant qu’il continuera à se déplacer et à interagir avec le public, malgré les tensions croissantes dans le pays. Les élections législatives approchent, et la situation politique en Argentine demeure tendue.

Les incidents de violence, bien que rares, mettent en lumière les défis auxquels est confronté Milei alors qu’il cherche à maintenir son soutien populaire tout en naviguant dans une conjoncture politique délicate. Les forces de sécurité ont renforcé leur présence lors des événements publics pour assurer la sécurité du président et des participants.

Ce climat d’insécurité soulève des questions quant à la stabilité politique en Argentine, alors que le pays continue de lutter contre des problèmes économiques profonds et des dissensions internes au sein de la classe politique, renforçant ainsi la nécessité d’un dialogue constructif entre opposants et partisans. Javier Milei doit maintenant adopter des mesures pour apaiser les tensions et restaurer la confiance parmi les citoyens.

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