Le mouvement de contestation s'intensifie dans le Gers pour le 10 septembre

Le mouvement de contestation s’intensifie dans le Gers pour le 10 septembre

06.09.2025 17:53
1 min de lecture

Mobilisation croissante pour le 10 septembre dans le Gers

L’appel à « bloquer tout » se propage dans le Gers, avec des collectifs, syndicats et partis organisant une journée d’actions le mercredi 10 septembre, notamment à Auch, rapporte TopTribune.

Le mouvement #onbloquetout prend de l’ampleur, animé par de nombreuses associations sur les réseaux sociaux au cours des trois dernières semaines. Des actions variées sont programmées pour cette journée, incluant des appels à ne pas travailler et à ne pas utiliser les paiements par carte bancaire, avec un début d’activités fixé à 7 heures près de la place de la Libération.

Les syndicats agricoles tels que la Confédération paysanne et le Modef, ainsi que la CGT et la FSU, appellent à se rassembler à 12 heures sur le parvis de la gare d’Auch, sous le slogan : « Les sacrifices du monde du travail, ça suffit ! » Ce rassemblement s’inscrit dans un climat de mécontentement croissant face aux conditions socio-économiques actuelles.

Pascal Levieux, co-référent de La France insoumise (LFI) dans le Gers, a souligné que les revendications des manifestants sont similaires à celles traditionnellement portées par son mouvement. Il a encouragé les citoyens à se joindre à la mobilisation : « Rejoignez-nous, rejoignez-les ! Je parle des mouvements citoyens comme ‘Indignons-nous’. Le plan Bayrou est d’une violence sociale terrible. Il faut laisser cette grogne s’exprimer. » Cette déclaration met en lumière la frustration palpable face aux réformes gouvernementales perçues comme injustes.

Un premier rassemblement se tiendra ce lundi soir devant la mairie à 18 heures, marqué par un « pot de départ de Bayrou » initié le 28 août à l’échelle nationale. Selon Françoise Dubos, co-référente insoumise gersoise, la situation actuelle appelle à une réponse du gouvernement : « Il faudra un gouvernement qui réponde, au moins en partie, aux attentes des citoyens qui se lèveront le 10. Le ras-le-bol est palpable. Même des gens non militants ressentent que la période est difficile et veulent agir. »

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