Le ministre des transports propose de mettre fin à la taxation du secteur aérien

Le ministre des transports propose de mettre fin à la taxation du secteur aérien

11.07.2025 11:23
1 min de lecture

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a déclaré ce vendredi qu’il souhaitait « une pause » dans la taxation du secteur aérien, alors que le gouvernement prépare le budget pour 2026, rapporte TopTribune. Il a indiqué : « Je ne suis pas favorable à ce qu’on taxe de nouveau l’avion parce que l’avion a été taxé ces deux dernières années de manière assez significative », lors d’une interview sur France Info.

Un « risque de décrochage » par rapport aux pays touristiques voisins

Philippe Tabarot a souligné que le gouvernement cherche 40 milliards d’euros pour le prochain budget, mais a appelé à la prudence face aux nouvelles taxes, signalant qu’elles pourraient être « contre-productives » et nuire à l’activité économique. Il a mis en garde contre un « risque de décrochage » du trafic aérien en France par rapport à d’autres pays, tels que l’Espagne et le Portugal, qui affichent des augmentations de 6 à 7 % de leur trafic aérien.

« Aujourd’hui, on est dans des chiffres qui sont assez stables d’une année à une autre pour le trafic de passagers aériens en France », a-t-il ajouté, précisant que la taxe sur les billets d’avion de l’an dernier avait probablement affecté l’attractivité du pays.

« Ne pas taxer certains secteurs qui rayonnent au niveau mondial »

Pour l’année budgétaire 2025, le gouvernement a augmenté la taxe de solidarité sur les billets d’avion, espérant générer environ 800 millions d’euros de recettes supplémentaires. En mars, Tabarot avait fait part de ses réserves concernant la pérennité de cette hausse, soulignant qu’« on ne doit pas taxer certains secteurs qui rayonnent au niveau mondial », en référence à l’industrie aéronautique, avec Airbus comme l’un de ses leaders.

Moins taxer pour faire rentrer plus de recettes fiscales

Lors du salon aéronautique du Bourget le 20 juin, le président de la République, Emmanuel Macron, avait exprimé son souhait de redonner compétitivité et lisibilité au secteur aérien. À cette occasion, le PDG du Groupe ADP, Philippe Pascal, a plaidé pour une fiscalité moins lourde, arguant que « moins nous taxer fera rentrer plus de recettes fiscales à l’État », en attirant un plus grand nombre de voyageurs.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER