La qualité de notre sommeil a des implications profondes sur notre santé, affectant des domaines tels que la mémoire, l’apprentissage et même l’immunité, rapporte TopTribune. Une étude récente publiée dans eBioMedicine par des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède a révélé un lien significatif entre de mauvaises habitudes de sommeil et le vieillissement cognitif. En analysant les cerveaux de 27 500 individus d’âge moyen grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), les scientifiques ont estimé l’âge biologique des cerveaux des participants à l’aide d’intelligence artificielle.
Les chercheurs ont évalué la qualité de sommeil selon cinq facteurs : le chronotype, la durée du sommeil, l’insomnie, le ronflement et la somnolence diurne, en classant ensuite les participants en trois catégories : sommeil sain, intermédiaire ou médiocre. Les résultats ont révélé que les personnes qui souffrent de troubles du sommeil affichent un âge cérébral en moyenne un an supérieur à leur âge réel.
Comment expliquer ce vieillissement accéléré ?
Une inflammation chronique de faible intensité dans le corps est suspectée d’être responsable d’environ 10 % de ce vieillissement cognitif rapide. D’autres facteurs pourraient également jouer un rôle, notamment des perturbations dans le système d’élimination des déchets cérébraux, actif pendant le sommeil, ainsi qu’un impact négatif de la qualité du sommeil sur la santé cardiovasculaire.
Comment améliorer son sommeil ?
Pour favoriser un sommeil de qualité, plusieurs recommandations peuvent être suivies :
- maintenir des horaires de coucher et de lever réguliers ;
- créer un environnement propice au sommeil (chambre sombre, fraîche et calme) ;
- limiter l’exposition aux écrans avant le coucher ;
- éviter la caféine en fin de journée ;
- pratiquer une activité physique régulière, mais pas trop près du coucher.
