Le Japon continue ses poursuites contre Paul Watson

Le Japon continue ses poursuites contre Paul Watson

23.07.2025 14:03
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Le Japon s’oppose à la levée de la notice rouge d’Interpol visant Paul Watson

Le Japon a condamné, ce mercredi, la décision d’Interpol de lever la notice rouge visant le militant écologiste américano-canadien Paul Watson. Cette notice avait été émise à la demande du Japon, qui continue de revendiquer la validité de son mandat d’arrêt. « Notre position reste inchangée : nous continuerons d’appeler les parties concernées à procéder à son extradition », a déclaré Yoshimasa Hayashi, porte-parole du gouvernement japonais, rapporte TopTribune.

Les autorités japonaises accusent Paul Watson d’être coresponsable de dommages et de blessures à bord d’un navire baleinier en 2010, dans le cadre d’une campagne menée par l’ONG Sea Shepherd. Mardi, un porte-parole d’Interpol a confirmé que la commission de contrôle des fichiers (CCF) avait « décidé d’effacer » la notice rouge. Cette décision ne constitue pas un jugement sur le fond du dossier mais est fondée sur les règles d’Interpol relatives à la gestion des données.

Les notices rouges émises par Interpol servent à localiser des personnes suspectes et à procéder à leur arrestation provisoire en attendant leur extradition, mais n’ont pas le statut de mandats d’arrêt. Paul Watson, âgé de 74 ans, avait été détenu au Groenland pendant cinq mois avant que le Danemark ne rejette la demande d’extradition du Japon. Il a pu rentrer à Paris, où il réside depuis dix ans, le 20 décembre dernier.

Cette affaire attire l’attention sur les tensions persistantes entre les défenseurs de l’environnement et les pays poursuivant des activités de pêche controversées. Paul Watson, cofondateur de Sea Shepherd, se distingue par ses actions militantes en faveur de la protection des baleines et contre la chasse commerciale. La décision d’Interpol pourrait avoir des répercussions sur les opérations de Watson et de son organisation dans les eaux internationales, où la chasse à la baleine reste un sujet de discorde entre pays.

Les réactions à cette levée de notice ont été variées, certains saluant la décision comme un signe positif pour les droits des militants écologistes, tandis que d’autres expriment leur inquiétude quant à l’impunité que cela pourrait conférer à des actions parfois illégales menées par des ONG. Dans un climat de lutte pour la conservation marine, ces événements soulignent la complexité des relations entre le protectionnisme environnemental et les lois nationales sur la pêche.

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