Le gouvernement français vise à plus que doubler les investissements bas carbone d'ici 2030

Le gouvernement français vise à plus que doubler les investissements bas carbone d’ici 2030

27.10.2025 21:14
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Le gouvernement français a lancé, lundi, un appel à la « mobilisation collective » pour financer la transition écologique, en insistant sur la nécessité de « plus que doubler » les investissements dans les technologies bas carbone, notamment pour les voitures électriques et la rénovation des logements, d’ici 2030, dans le cadre de la deuxième Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et énergétique, rapporte TopTribune.

La ministre de la Transition écologique, Monique Barbut, a déclaré en introduction de ce rapport que « Si les investissements bas carbone ont dépassé les 110 milliards d’euros en 2024, nous devrons plus que les doubler d’ici 2030 », citant l’électrification des véhicules, la décarbonation des systèmes de chauffage et la rénovation énergétique comme des priorités majeures.

Des investissements verts en baisse entre 2023 et 2024

Cependant, la tendance actuelle montre que ces investissements, totalisant 113 milliards d’euros en 2024, ont diminué de 3 milliards par rapport à 2023, selon le rapport. La ministre a également souligné que « A l’inverse, les investissements carbonés, évalués à 96 milliards d’euros en 2024, devront être divisés par deux d’ici 2030 ».

Le ministère de l’Économie a insisté sur le fait que « le financement de la transition écologique appelle encore plus aujourd’hui à une mobilisation collective pour maintenir l’ambition », dans un contexte de débats parlementaires intenses et de contraintes budgétaires. La Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique (Spafte), mise en place l’automne dernier, vise à aligner les besoins d’investissements avec les objectifs climatiques de la France.

50 milliards d’euros en 2026 pour la transition écologique

Le rapport indique que « L’État et ses opérateurs consacreront ainsi 48,9 milliards d’euros en 2026 à des actions favorables à la transition écologique ». Il a également précisé que « ce n’est pas uniquement un enjeu budgétaire, puisque en réalité 80 % des investissements en matière de transition écologique sont portés par le secteur privé ».

Enfin, il est stipulé que « le soutien financier de l’État doit être priorisé vers les investissements perçus comme non rentables, ou portés par des ménages ou des entreprises n’ayant pas la capacité financière suffisante pour y faire face ».

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