Le deuxième volet de Kaamelott sort en salles ce mercredi : succès d'Alexandre Astier au cinéma

Le deuxième volet de Kaamelott sort en salles ce mercredi : succès d’Alexandre Astier au cinéma

22.10.2025 10:23
2 min de lecture

Kaamelott : un retour cinématographique prometteur

Le célèbre univers de Kaamelott revient sur grand écran avec le deuxième volet d’une saga en deux parties, dont la première sera présentée en salles ce mercredi 22 octobre 2025, une fresque ambitieuse, comme le souhaite son créateur, Alexandre Astier, rapporte TopTribune.

Dans cette nouvelle aventure, le roi Arthur, après avoir écarté son ennemi Lancelot, se trouve confronté à la ire des dieux et aux lourdes charges du pouvoir. Pour prouver la valeur de ses chevaliers, il les rassemble autour d’une nouvelle Table ronde et les envoie explorer les quatre coins du monde.

Ce film, d’une durée totale de plus de quatre heures, avec une première partie de 2h19, présente plus de 70 personnages, témoignant de l’élargissement de l’univers Kaamelott. La deuxième partie est attendue en novembre 2026.

L’intrigue se déroule dans un « monde générique, style heroic fantasy médiéval », un cadre dont le réalisateur souligne la richesse et la diversité : « Dans cet univers, il se passe tout ce qui est possible de se passer », confie-t-il lors d’un entretien avec l’AFP.

« J’ai une culture du jeu de rôles, où les mondes décrits ne sont pas des mondes fermés. »

Alexandre Astier

Depuis son lancement sur M6 en 2005, Kaamelott, qui a évolué d’un programme humoristique à une véritable épopée cinématographique, continue de captiver son public. Astier apprécie particulièrement la possibilité de revisiter cet univers narratif pour y raconter de nouvelles histoires.

Une œuvre plus sombre avec le temps

Au fil des deux décennies, Kaamelott a évolué vers une tonalité plus grave, même si ses débuts étaient principalement comiques. « Pour moi, ça n’a jamais été une comédie. Je ne promets pas de faire rire, je ne sais pas le faire », déclare son créateur.

« La part de comédie que j’accepte d’assumer, c’est le vernis que je considère être le dialogue, parce que j’aime bien les langages colorés, musicaux, mais mon histoire en elle-même, le fond n’est pas drôle du tout. »

Alexandre Astier, créateur de Kaamelott

Un casting de choix

Le film met en lumière un casting d’exception, incluant parmi d’autres Alain Chabat, Guillaume Gallienne, Audrey Fleurot et Clovis Cornillac. Des nouvelles recrues comme Virginie Ledoyen, Haroun et Thomas VDB enrichissent également cette suite, alors que Franck Pitiot, l’interprète emblématique de Perceval, ne sera pas présent, ayant décliné l’offre de revenir.

« J’essaie de le prendre avec philosophie », commente Astier sur ce départ, tout en exprimant sa tristesse, notant que ce genre de changements est inévitable au cours de sagas aussi longues.

Un tournage ambitieux

Le tournage des deux volets a duré huit mois, se déroulant entre l’Islande, Malte, la France et même dans un sous-marin, avec un budget s’élevant à 38 millions d’euros. « C’était très éprouvant, je ne sais pas si je referai un truc aussi long », avoue Astier, qui a également supervisé le montage et la bande originale, finalisant la première partie juste une semaine avant sa sortie.

Le troisième et dernier volet, centré sur « le Graal », n’est pas encore écrit. « J’attends de savoir qui je serai au moment d’écrire », confie l’acteur dans son rôle de roi Arthur, laissant planer le doute sur la suite de cette saga emblématique.

« J’ai envie de faire autre chose d’ailleurs, avant de faire le troisième volet… si je le fais un jour. »

Alexandre Astier

Source : AFP.

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