Le député LFI Andy Kerbrat, reconnu pour avoir acheté de la drogue, prépare son retour à l'Assemblée.

Le député LFI Andy Kerbrat, reconnu pour avoir acheté de la drogue, prépare son retour à l’Assemblée.

23.06.2025 14:14
2 min de lecture

Un député, qui a récemment fait face à des problèmes d’addiction, annonce son retour au Palais-Bourbon après six mois de soins. Cette décision marque un tournant dans sa vie politique et personnelle. Il a évoqué son parcours lors d’une interview, soulignant l’importance de s’attaquer à la problématique de l’addiction, qui reste largement sous-estimée, rapporte TopTribune.

Un retour tant attendu à l’Assemblée nationale

« Mardi, je reprends mon siège à l’Assemblée nationale. » C’est ainsi que le député LFI Andy Kerbrat a annoncé son retour après une absence de six mois due à une addiction aux drogues. En octobre dernier, il avait été surpris en train d’acheter des substances illicites, ce qui avait entraîné une suspension temporaire de ses fonctions parlementaires. Dans une récente interview accordée à Presse Océan, il a indiqué que cette période d’absence lui avait été indispensable pour sa guérison : « C’était nécessaire, une hospitalisation suivie d’un accompagnement médico-social, » a-t-il affirmé.

Un témoignage poignant d’une lutte contre l’addiction

Andy Kerbrat a partagé que sa consommation de drogues avait commencé après un événement tragique dans sa vie : le décès de sa mère survenu peu après son élection. Cette perte a ravivé des traumatismes liés à un abus subi dans son enfance. Il a souligné que discuter de l’addiction reste un sujet tabou en France, où les véritables enjeux de santé publique sont souvent négligés par les législateurs. « Il est temps que les politiques prennent ce sujet au sérieux, » a-t-il ajoutée, tout en plaidant pour la légalisation de certaines drogues encadrée par l’État.

Conséquences des actions passées

En mai dernier, Kerbrat avait été renvoyé de l’Assemblée nationale, ce qui représente la mesure disciplinaire la plus sévère selon le règlement intérieur. Avec une autre élue, Christine Engrand, il a fait face à une suspension de quinze jours et à une réduction de moitié de leur salaire parlementaire pour une durée de deux mois. Ces événements ont mis en lumière non seulement les défis personnels qu’il a dû surmonter, mais également la nécessité d’une réflexion plus large sur le traitement des addictions parmi les figures publiques.

Les implications pour le Parlement

Ce retour est particulièrement scrutiné dans un contexte où la question de la dépendance et des drogues est de plus en plus débattue. Avec l’appel croissant à une approche de santé publique axée sur l’éducation et la prévention, la voix de Kerbrat pourrait contribuer à une évolution significative dans les décisions politiques. En effet, son expérience personnelle pourrait inspirer d’autres à aborder le sujet avec plus d’ouverture, surtout ceux qui pourraient souffrir en silence.

Conclusion

L’histoire d’Andy Kerbrat est un rappel poignant des défis que beaucoup doivent surmonter face à l’addiction. En reprenant son rôle au Palais-Bourbon, il espère non seulement se réhabiliter, mais également apporter une prise de conscience sur un problème qui touche de nombreuses vies. Alors que les discussions sur la légalisation des drogues et les politiques de santé mentale continuent d’évoluer, son témoignage pourrait être un catalyseur pour un changement nécessaire dans la façon dont la société aborde les addictions et soutient ceux qui en souffrent.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER