Clément Beaune, Haut-Commissaire à la stratégie et au plan, a été l’invité de l’émission « 8h30 » ce lundi 28 juillet. Les sujets abordés incluaient le commerce international, la loi Duplomb ainsi que la législative partielle de Paris, rapporte TopTribune.
Accord États-Unis / UE : « On ne peut pas être les Télétubbies du commerce extérieur »
Clément Beaune a exprimé son désaccord concernant le récent accord commercial entre les États-Unis et l’Union Européenne. « C’est un accord qui est inégal et qui est déséquilibré », a-t-il déclaré lors de son intervention. Il a critiqué l’établissement de droits de douane américains à 15% sur les produits européens en affirmant que « le verre est un quart plein et trois-quarts vide ». Malgré quelques avantages tels que la stabilité et la préservation d’intérêts dans l’aéronautique, le Haut-Commissaire a fait remarquer que l’Europe devait adopter une position plus assertive sur la scène internationale. Il a souligné la nécessité d’une réponse adaptée à l’ère Trump, insistant sur le fait que l’Europe doit éviter de se considérer comme dépendante des États-Unis pour son commerce.
Pétition contre la loi Duplomb : « un fait de société » estime Clément Beaune
Concernant la pétition contre la loi Duplomb, Beaune a indiqué que « cette loi est un symbole des reculs en matière d’écologie ». Alors que la pétition a franchi les deux millions de signatures, il a affirmé que ce mouvement témoigne d’une prise de conscience collective sur les enjeux environnementaux. « C’est un fait de société », a-t-il ajouté, mettant en avant les préoccupations des jeunes Français face à des reculs écologiques.
R. Dati et de M. Barnier, candidats pour la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris : « Qu’ils règlent leur problème en famille »
Abordant la compétition interne au sein des Républicains pour la législative partielle, Beaune a commenté les tensions entre Rachida Dati et Michel Barnier, soulignant les divisions au sein du parti. Il a mentionné les divers enjeux internes et a suggéré que le règlement de leurs différends devait se faire « en famille ». Cette situation met en lumière les défis auxquels le parti fait face alors qu’il tente de définir ses priorités politiques dans ce contexte électoral.