Création d’une Commission d’Enquête à l’Assemblée Nationale
Le 18 juin 2025, l’Assemblée nationale a approuvé la mise en place d’une commission d’enquête, initiée par le groupe Droite républicaine, afin d’examiner les relations entre certains responsables politiques et des réseaux qui soutiennent soit « l’action terroriste soit l’idéologie islamiste ». Cette initiative vise indirectement La France insoumise (LFI), rapporte TopTribune.
Un Projet Initialement Rejeté
Au début du mois de juin, une demande initiale du groupe mené par Laurent Wauquiez concernant la création d’une commission avait été jugée irrecevable par la commission des lois. Toutefois, un second projet, remanié, a été déposé par Wauquiez, aboutissant à une validation de cette commission d’enquête avec une majorité de 29 voix contre 27.
Alors que la première version soulignait des « liens de complaisance et de soutien entre des élus de la République, principalement issus de La France insoumise, et des réseaux islamistes ou terroristes », la nouvelle proposition reste plus vague, n’évoquant que « des représentants de mouvements politiques ».
Réactions Politiques
Laurent Wauquiez a exprimé sa satisfaction suite à cette validation, déclarant : « Malgré les efforts de l’extrême gauche pour entraver cette commission d’enquête, nous avons persévéré. Ce résultat envoie un message clair : il n’y aura plus de complaisance envers les liens entre certaines forces politiques et les islamistes, qui représentent une menace pour la France ».
« Avec cette commission d’enquête, l’Assemblée nationale se dote de prérogatives pour établir la nature et l’étendue des liens existants entre des mouvements politiques et les réseaux islamistes, exposer d’éventuelles pratiques clientélistes ou encore prévenir le risque d’entrisme lors des futures élections. »
Le soutien à cette commission vient des trois groupes macronistes, ainsi que ceux du RN et de leurs alliés, contrairement à la gauche et au groupe centriste Liot.
Critiques Connues
La députée LFI Gabrielle Cathala a critiqué cette commission, soulignant qu’elle vise principalement à cibler La France insoumise, même si le nom de son mouvement n’apparaît plus dans la rédaction du texte. Paul Christophe, député socialiste, a qualifié cette démarche de « précédent dangereux », affirmant qu’elle dénature un outil parlementaire qui devrait servir des enquêtes sérieuses et impartiales, tout en risquant de renforcer la méfiance envers les institutions.
Source : AFP.