L'arrêt de l'EPR de Flamanville est lié à "une erreur humaine" dans la configuration de systèmes électroniques, selon l'autorité de sûreté nucléaire
L'arrêt de l'EPR de Flamanville est lié à "une erreur humaine" dans la configuration de systèmes électroniques, selon l'autorité de sûreté nucléaire

L’arrêt de l’EPR de Flamanville est lié à « une erreur humaine » dans la configuration de systèmes électroniques, selon l’autorité de sûreté nucléaire

06.09.2024
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Cette « mauvaise mise en configuration » a « conduit à l’apparition d’un certain nombre d’alarmes et à l’arrêt automatique du réacteur », explique l’autorité.

L’arrêt automatique du réacteur EPR de Flamanville mercredi, peu après son premier démarrage, fait suite à « une erreur humaine » dans la configuration de systèmes électroniques, a expliqué jeudi 5 septembre l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) à l’AFP. « Dans le cadre des essais à réaliser pour le démarrage de l’EPR après la divergence (la première réaction nucléaire), l’exploitant doit modifier un certain nombre de paramètres du contrôle commande », a expliqué l’ASN à l’AFP.

Or, « lors d’une de ces opérations, une mauvaise mise en configuration des systèmes électroniques a eu lieu, qui a conduit à l’apparition d’un certain nombre d’alarmes et à l’arrêt automatique du réacteur », a-t-elle ajouté. L’ASN a évoqué auprès de l’AFP une « erreur humaine », car « le mode opératoire de l’intervention n’a pas été strictement respecté ».

Des analyses « en cours »

Avec le feu vert du gendarme nucléaire, EDF avait pu réaliser mardi la première réaction nucléaire à l’intérieur de l’unité de production, une étape cruciale actant le démarrage du réacteur, qui doit produire ses premiers électrons sur le réseau d’ici la fin de l’automne, avec douze ans de retard sur le calendrier. Mais à peine démarré, l’EPR s’est mis mercredi matin en arrêt automatique.

Les équipes d’EDF « procèdent aux contrôles techniques et aux analyses nécessaires, suivent les procédures habituelles, puis elles relanceront la divergence du réacteur », a déclaré mercredi soir la porte-parole du groupe, qui précisait jeudi que les analyses étaient toujours « en cours ».

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