L'ancien président sud-coréen Yoon accusé d'abus de pouvoir.

L’ancien président sud-coréen Yoon accusé d’abus de pouvoir.

19.07.2025 14:33
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Yoon Suk Yeol, l’ancien président sud-coréen, a de nouveau été incarcéré après avoir été inculpé pour abus de pouvoir en relation avec sa tentative d’imposer une loi martiale qui a échoué en décembre 2024. Sa détention a été confirmée ce samedi, marquant un tournant important dans une série d’événements politiques tumultueux, rapporte TopTribune.

La crise politique qu’a provoquée Yoon a atteint son summum le 3 décembre 2024, lorsqu’il a ordonné l’envoi de militaires dans le parlement pour empêcher un vote contre sa déclaration de loi martiale. Ce coup d’État avorté a déclenché une large opposition et un débat intense sur la violence politique en Corée du Sud.

Des craintes de destruction de preuves

Destitué en avril et ayant été le premier dirigeant en exercice à être arrêté dans le pays, Yoon avait déjà purgé une détention de janvier à mars avant d’être remis en liberté pour vice de procédure. Le 10 juillet, son incarcération a été à nouveau ordonnée par un juge préoccupé par la possibilité d’une détruction de preuves.

La procureure Park Ji-young a révélé que Yoon faisait face à des accusations d’abus de pouvoir et d’obstruction à l’exercice de fonctions officielles spéciales. Il n’a pas suivi les protocoles nécessaires pour déclarer la loi martiale, notamment en ne convoquant pas une réunion avec les membres du cabinet. De plus, il aurait falsifié des documents affirmant que le Premier ministre et le ministre de la Défense avaient donné leur accord pour la loi martiale.

Refus d’assister aux interrogatoires

Depuis sa mise en détention, l’ex-président a refusé de se présenter aux interrogatoires. Lors d’une audience récente, il a tenté d’obtenir l’annulation de son mandat d’arrêt, mais sa demande a été rejetée par le tribunal. Sa défense a insisté sur le fait qu’il avait exprimé des préoccupations concernant ses difficultés physiques pendant ses comparutions judiciaires.

Comme la situation évolue rapidement, la Corée du Sud fait face à une incertitude politique grandissante. Les critiques de Yoon soutiennent que ses actions ont gravement affaibli les institutions démocratiques, tandis que ses partisans continuent de clamer son innocence. Les ramifications de ce scandale pourraient durer des années, alors que la nation examine les implications de l’abus de pouvoir et de la militarisation de la politique.

La dynamique des événements récents souligne également l’importance d’une gouvernance transparente et responsable, essentielle pour la stabilité politique en Corée du Sud.

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