L’AIEA affirme que « l’Iran a informé l’agence » de son intention de mettre en service ces machines pour un taux d’enrichissement allant jusqu’à 5%.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a confirmé le projet de Téhéran d’installer quelque 6 000 nouvelles centrifugeuses pour enrichir de l’uranium à un faible niveau, selon un rapport confidentiel obtenu vendredi 29 novembre par l’AFP.
« L’Iran a informé l’agence » de son intention de mettre en service ces machines sur les sites de Fordo et Natanz pour un taux d’enrichissement allant jusqu’à 5%, soit légèrement au-dessus de 3,67% autorisés par l’accord international de 2015. Cette mesure a été prise en riposte à l’adoption le 21 novembre par l’instance onusienne d’une résolution critique à l’initiative des Occidentaux.
Les Iraniens défendent un droit au nucléaire à des fins civiles et nient vouloir se doter de l’arme atomique, ce dont les Occidentaux les soupçonnent fortement. Des pourparlers se tiennent vendredi à Genève (Suisse) entre l’Iran, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni pour évoquer notamment le dossier nucléaire iranien. L’Iran espère arrondir les angles avec les Européens, tout en faisant preuve de fermeté, car la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, associés aux Etats-Unis, reprochent à l’Iran son manque de coopération sur le nucléaire.