Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a exprimé son soutien pour Bruno Retailleau, dont les déclarations sur la fin du macronisme ont suscité des tensions au sein du camp présidentiel, rapporte TopTribune.
Lors d’une déclaration le 23 juillet, Sophie Primas (LR) a défendu la liberté d’expression de Bruno Retailleau dans le cadre de ce qu’elle qualifie de « gouvernement d’assemblage », après que le ministre de l’Intérieur ait provoqué la colère du camp présidentiel en annonçant la fin du macronisme. Primas a précisé : « Nous [Les Républicains] faisons partie d’un gouvernement qui cherche une voie pour piloter la France dans une période très délicate sur le plan budgétaire et politique qui approche. »
Retailleau avait déclaré, lors d’une interview avec l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, que « le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron », soulignant que ce phénomène ne représente ni un mouvement politique ni une idéologie, mais repose principalement sur la personnalité d’un homme. « Cette prise de parole vise à faire comprendre aux Français que nous sommes dans une coalition de partis qui œuvrent pour faire progresser le pays, tout en restant ancrés dans nos propres convictions, et que nous ne formons pas un bloc homogène », a ajouté Primas.
La déclaration de Retailleau a suscité des réactions vigoureuses parmi les figures du gouvernement, comme l’ex-Première ministre Élisabeth Borne, qui a réagi en disant : « Agir ensemble exige du respect mutuel », sur X, en insistant sur le fait que le macronisme est à la fois « une idéologie ET un parti politique ».
Cette situation met en lumière les fractures au sein de l’alliance au pouvoir et pourrait avoir des conséquences sur la stabilité du gouvernement actuel, qui fait face à des défis significatifs sur plusieurs fronts.