Les peluches Labubu, mi-lapin mi-monstre, continuent de créer un engouement mondial, avec des files d’attente importantes et des prix exorbitants sur le marché. Ce phénomène, orchestré par le géant chinois Pop Mart, a vu plus de 10 millions d’unités vendues chaque mois dans le monde, provoquant la montée en flèche d’un marché parallèle de contrefaçons, parfois surnommées « Lafufu », qui ne respectent aucune norme de sécurité, rapporte TopTribune.
D’une apparence espiègle, ces peluches, devenues des objets de désir tant pour les enfants que pour les adultes, sont le fruit de l’imaginaire de l’illustrateur hongkongais Kasing Lung, qui les a créées il y a vingt ans. Transformées en peluches colorées en 2022 et vendues autour de 20 euros dans des boîtes surprises, les Labubu ont rapidement gagné en popularité sur les réseaux sociaux.
La récente exposition médiatique, avec des célébrités telles que Madonna mettant en avant Labubu lors de célébrations, n’a fait qu’accentuer cette frénésie. L’entreprise Pop Mart, qui a explosé sur le plan commercial ces deux dernières années, contrôle rigoureusement la distribution de ses produits, ce qui rend leur acquisition difficile.
Aucune norme de sécurité
L’ouverture d’un magasin Pop Mart à Berlin le 25 juillet dernier a provoqué des files d’attente pouvant aller jusqu’à sept heures, tandis qu’un événement similaire à Londres en mai a dû être interrompu face à des mouvements de foule. Cette forte demande a non seulement créé un engouement pour les véritables peluches Labubu, mais a également entraîné l’émergence de contrefaçons, souvent vendues à moitié prix. Ces imitations sont mal conçues, émettent des préoccupations en matière de sécurité, mais trouvent tout de même un succès viral sur des plateformes telles que TikTok.
