La Chine est la locomotive de ce marché très émetteur en CO2, suivie par certaines économies émergentes comme l’Inde, l’Indonésie ou le Vietnam, selon l’Agence internationale de l’énergie, qui entrevoit toutefois une « stabilisation ».
Un record, en attendant la décrue ? La demande mondiale de charbon a atteint un niveau inédit en 2024, à 8,77 milliards de tonnes, a annoncé, mercredi 18 décembre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), alors que cette année sera la première au-delà du seuil de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle.
La Chine est un « acteur clé » de cette économie, car un tiers du charbon consommé dans le monde est brûlé dans des centrales électriques chinoises. La demande de charbon continue d’augmenter dans certaines économies émergentes, surtout en Asie, comme l’Inde, l’Indonésie et le Vietnam, en lien avec la croissance économique et démographique, souligne l’AIE.
En revanche, « la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser dans les prochaines années » du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l’AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde, qui porte sur la période 2024-2027. Dans la plupart des économies avancées, la demande de charbon a déjà atteint son pic et devrait continuer à diminuer, indique l’AIE.