La cour d'appel examine la demande de libération conditionnelle de Nicolas Sarkozy aujourd'hui à 9h30

La cour d’appel examine la demande de libération conditionnelle de Nicolas Sarkozy aujourd’hui à 9h30

10.11.2025 09:03
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Nicolas Sarkozy devant la cour d’appel : une demande de libération en attente de jugement

Près de trois semaines après son incarcération à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy se trouve à l’examen de sa demande de libération, en attendant son procès en appel. Ce lundi 10 novembre, la cour d’appel de Paris se penche sur cette requête de l’ex-président de la République, incarcéré après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, ce qui a provoqué un vif débat. La justice commencera l’examen du dossier à partir de 9h30, rapporte TopTribune.

Xavier Bertrand « souhaite sa libération ». Le président de la région Hauts-de-France, invité des « 4V » sur France 2 en ce lundi matin, a exprimé ses sentiments concernant la décision de justice à venir. Il a affirmé penser « avant tout à l’épreuve humaine que ça représente pour lui et sa famille » et a estimé que sa libération « fera plaisir à beaucoup de monde, à [lui] le premier ».

Une condamnation assortie d’une exécution provisoire. Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a prononcé une condamnation de cinq ans de prison ferme à Nicolas Sarkozy, reconnu coupable d’avoir sciemment permis à ses collaborateurs de solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, via des contacts avec la Libye de Mouammar Kadhafi. L’ancien président a interjeté appel de cette décision, mais la condamnation, accompagnée d’un mandat de dépôt, a été assortie d’une exécution provisoire, marquant une détention inédite pour un ancien président de la République française.

Une remise en liberté déjà accordée à l’un des condamnés. Parmi les trois condamnés lors du jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà permis la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l’ex-banquier Wahib Nacer. En revanche, elle a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, condamné à six ans d’emprisonnement et à une amende de trois millions d’euros. La cour a soulevé des préoccupations concernant un risque de fuite lié à Djouhri, âgé de 66 ans, qui « dispose de facilités pour décider d’un départ du territoire national ».

Vingt jours derrière les barreaux et plusieurs polémiques. La présence de deux policiers affectés à sa protection a suscité des critiques de la part des syndicats de surveillants pénitentiaires, qui ont exprimé leur mécontentement à ce sujet. De plus, Nicolas Sarkozy a fait face à des menaces de la part d’autres détenus lors de la nuit. Enfin, une visite du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, à l’ancien président a soulevé l’indignation parmi certains avocats et magistrats.

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