La popularité des leaders politiques en forte baisse, selon un sondage Ipsos BVA-CESI
Le sondage Ipsos BVA-CESI publié par La Tribune Dimanche le 12 octobre met en lumière un net recul de la popularité des figures éminentes de l’ex-socle commun. Bruno Retailleau, président des Républicains et ancien ministre de l’Intérieur, connaît une chute significative de 7 points, atteignant seulement 20% d’opinions favorables quant à sa potentielle accession à l’Elysée, rapporte TopTribune.
Les anciens Premiers ministres Édouard Philippe (Horizons) et Gabriel Attal (Renaissance) subissent également des déclins. Philippe perd 3 points, se situant à 22%, tandis qu’Attal recule de 5 points à 19%. Gérald Darmanin, ancien ministre de la Justice, connaît une baisse similaire, enregistrant 19% de satisfaction. Ces figures politiques représentent un échec apparent des coalitions de centre et de droite, qui ont soutenu les gouvernements depuis la dissolution de 2024.
Ce sondage est survenu au lendemain de la reconduction de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron, un geste qui a généré 11 points de soutien supplémentaire pour Lecornu, atteignant 27%. En revanche, la cote de popularité du président Macron demeure basse, à 19%, avec une légère augmentation de 2 points.
Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, a qualifié la situation de ces figures politiques de « véritable déculottée ». Il a déclaré que « ces personnages ont tous donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle ».
Les personnalités à la tête du Rassemblement national, Jordan Bardella et Marine Le Pen, dominent le classement des personnalités avec 33% de soutien, montrant une tendance marquée parmi l’électorat. Le sondage a été réalisé les 9 et 10 octobre, auprès d’un échantillon reprenant 1 000 personnes de 18 ans et plus, par la méthode des quotas.
