La CGT spectacle demande la démission de la ministre de la Culture, Rachida Dati.

La CGT spectacle demande la démission de la ministre de la Culture, Rachida Dati.

24.06.2025 20:04
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« C’est un tract politique qui dénonce des faits qui ne sont pas exacts », a répondu à l’AFP l’entourage de la ministre, rapporte TopTribune.

La CGT spectacle, syndicat majeur du secteur culturel, a demandé, le 24 juin, dans un communiqué, la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, l’accusant de multipli[er] les mensonges concernant les coupes budgétaires et la réforme de l’audiovisuel public. Il s’agit de la première fois depuis son entrée au gouvernement en janvier 2024 que ce syndicat réclame son départ de la rue de Valois.

Dans une réaction à cette demande, l’entourage de la ministre a qualifié les accusations de posture politique et a rejeté en bloc les allégations de la CGT, soulignant que c’est un tract politique qui dénonce des faits qui ne sont pas exacts.

Dans ce même communiqué, la CGT énumère une série de reproches dirigés contre Rachida Dati, l’accusant également de minimiser la réalité des coupes budgétaires dans le secteur vivant. Notre syndicat a depuis des mois interpellé la ministre sur les conséquences désastreuses des diminutions budgétaires pour nos professions, sans qu’aucune action significative de sa part ne se soit manifeste, à part un déni que nous jugeons méprisant, déclarent-ils.

Récemment, un décret a imposé une réduction de 114 millions d’euros sur les crédits de réserve du ministère de la Culture, une somme qui peut être utilisée en cas d’imprévu. Malgré cela, Rachida Dati continue d’affirmer qu’il n’y a eu aucune coupe budgétaire dans le ministère.

Dans ce même communiqué, le syndicat évoque aussi l’affaire de Carlos Ghosn, pour laquelle la ministre est mise en examen pour corruption passive, ainsi que sa récente passe d’armes avec le journaliste Patrick Cohen lors de son intervention sur France 5, dénonçant en plus les effets délétères de la réforme de l’audiovisuel public, que la ministre défend pour contrer la concurrence accrue des plateformes.

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