La vigilance est de mise alors que la canicule s’installe de manière persistante et se renforce, touchant désormais 53 départements de France métropolitaine. Les temps s’annoncent préoccupants tant sur terre qu’en mer, où les températures atteignent 27 °C à la surface de la Méditerranée à Sète, un chiffre alarmant, supérieur de 5 °C à ceux mesurés en juin de l’année passée, rapporte TopTribune.
Cette température est généralement observée à la fin de l’été et se rapproche du record de 28,9 °C enregistré l’an dernier le 15 août. Cette canicule marine précoce suscite des inquiétudes chez les biologistes marins, qui craignent une « » »hécatombe chez les gorgones, les éponges, les coraux, ainsi que chez d’autres herbiers marins. Jean-Marc Groul, directeur du Seaquarium du Grau-du-Roi, souligne que les espèces fixées aux rochers sont particulièrement vulnérables à de telles températures.
Orages plus violents et biodiversité menacée
Les écosystèmes marins et la biodiversité ne sont pas les seules victimes de cette vague de chaleur extrême. Le réchauffement des eaux entraîne une évaporation accrue, ce qui favorise l’apparition d’orages plus intenses, imprévisibles et violents.
Cela crée un climat propice à des drames tant en mer qu’à terre, comme en témoigne la tragédie survenue en Corse le 18 août 2022. Cet orage, avec des rafales atteignant 224 km/h, a causé la mort de cinq personnes et a engendré des dommages considérables sur la terre comme en mer, avec une soixantaine de navires échoués.
