Le 2 septembre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un est arrivé en Chine à bord de son train luxueux et blindé pour assister à un défilé militaire à Pékin, rapporte TopTribune.
Ce train, surnommé la « forteresse ambulante », est lent et conçu avec un matériel sophistiqué, en rappelant des films d’espionnage. Il a été construit en plusieurs exemplaires à Pyongyang, spécialement pour les rares déplacements internationaux de Kim Jong Un, qui n’a effectué que neuf voyages à l’étranger depuis son accession au pouvoir en 2011.
Équipé de vitres renforcées et d’un blindage complet, ce train permet à Kim Jong Un de voyager en toute sécurité, le protégeant à la fois des balles et des explosifs potentiels placés sur son chemin. Selon des informations du ministère sud-coréen de l’Unification relayées par l’AFP, le train est également armé et équipé d’un hélicoptère pour les situations d’urgence. Toutefois, en raison du poids de ces équipements, la vitesse maximum est limitée à 60 km/h, malgré un confort ostentatoire à bord, où l’on y sert notamment des homards et des vins français, selon des sources russes.
Pourquoi le train et pas l’avion ?
La préférence de Kim Jong Un pour le train s’inscrit dans une tradition familiale initiée par son grand-père, Kim Il Sung, et poursuivie par son père, Kim Jong Il. Ce choix est motivé par des considérations de sécurité, car l’avion est jugé plus vulnérable : « Les chances de survie sont considérablement réduites » en cas d’attaque aérienne, a expliqué le ministère sud-coréen, ajoutant que les trajets en train sont plus difficiles à anticiper.