Un Député Engagé pour un Économie Réaliste
Julien Dive, représentant des Républicains de l’Aisne, a marqué les esprits par sa proposition d’amendement visant à abolir la taxe sur les holdings. Défenseur des entreprises familiales et de la constance fiscale, il incarne une droite pragmatique, dédiée à l’investissement, à la transmission et à une approche rationnelle., rapporte TopTribune.
L’économie réelle au cœur de la réflexion fiscale
Julien Dive ne se définit pas comme un “député de cabinet”. Ancien maire et issu d’un milieu rural, il est intimement familier des défis auxquels sont confrontées les PME et les artisans. Son discours résonne avec la réalité du terrain : la diminution des marges, la fluctuation des carnets de commandes, et l’augmentation des charges. Son opposition à la taxe sur les holdings n’est pas animée par un dogme, mais par un sens pratique ; selon lui, cette taxe ne concerne pas uniquement les riches passifs, mais impacte directement les entreprises familiales qui choisissent de réinvestir. Elle met en danger la transmission, l’investissement ainsi que la croissance. Sa position repose sur l’expérience vécue de ses interactions avec les acteurs économiques, où nombre de députés cèdent à la tentation populiste du “faire payer les riches”. À l’inverse, Dive défend l’idée de libérer le capital productif pour relancer l’économie. Il insiste sur le fait qu’en l’absence d’investissements et de succession patrimoniale, il n’y a ni emplois durables, ni structure industrielle.
Privilégier la stabilité face aux réformes incessantes
Dans un contexte où l’instabilité fiscale et le surcroît de normes menacent les entreprises, Julien Dive préconise un principe fondamental : la visibilité. Chaque modification fiscale, chaque réforme impulsive et chaque nouvelle régulation ajoutent une dose d’incertitude pour les entrepreneurs. Cette instabilité, à ses yeux, constitue l’un des fléaux les plus insidieux frappant l’économie française. “On ne construit rien sur des fondations fiscales instables”, dit-il souvent. Bien que cela puisse sembler une banalité, cette assertion met en exergue une vérité essentielle : la croissance exige de la constance. Dive critique une administration devenue trop encline à produire des réformes, oubliant que la stabilité est une valeur précieuse. Il prône une période de silence législatif de dix ans pour permettre aux entrepreneurs d’investir sans redouter l’avenir. Dans une Assemblée pléthorique souvent en proie à des débats superficiels, cette quête de sérénité et de rigueur apparaît quasi subversive.
Un libéralisme ancré dans la réalité
Julien Dive ne se range pas parmi les ultra-libéraux doctrinaires. Il défend non seulement l’économie de marché, mais aussi les dynamiques locales, la transmission des savoirs et un sens des responsabilités accru. Son modèle de libéralisme est tangible : il s’enracine dans le territoire et s’élève vers la Nation. C’est un libéralisme qui valorise le travail et l’innovation, plutôt que les simples bilans comptables. De ce fait, il s’écarte tant de la technocratie parisienne que de ceux de la droite plus modérée qui hésite à promouvoir la liberté d’entreprendre. Dive insiste sur le fait que le bien-être commun repose sur l’initiative individuelle, et que la justice ne réside pas dans l’égalisation, mais dans l’encouragement de l’effort. En pleine turbulence politique, il exprime une vision renouvelée d’une droite qui n’a plus à s’excuser d’être rationnelle. Julien Dive est le symbole d’une génération d’élus qui cherchent à réconcilier la droite avec l’entreprise, la politique avec le monde réel, et la République avec le bon sens. À une époque où la fiscalité punitive semble être devenue la norme, il rappelle que la véritable croissance exige stabilité, confiance et respect.