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Emmanuel Macron s’exprime pendant deux heures pour s’adresser aux Français. Le président est l’invité de TF1 pour une émission spéciale, intitulée « Les Défis de la France », mardi 13 mai. Il est interviewé depuis 20h10 par les journalistes de la chaîne, mais sera également interpellé par des personnes issues de la société civile, comme le youtubeur Tibo InShape ou le journaliste Charles Biétry. L’objectif est d’apparaître au plus proche des préoccupations des Français afin de tenter de renouer un lien avec eux. Cela pourrait passer par l’annonce d’un référendum. Interrogé sur la situation à Gaza, où le gouvernement israélien est accusé par Médecins du monde d’utiliser la faim comme une « arme de guerre », Emmanuel Macron a déclaré que ce que faisait le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou était « inacceptable ». « C’est une honte », a-t-il insisté. Suivez notre direct.
Sur la guerre en Ukraine. « Le moment que nous vivons, c’est celui d’un réveil géopolitique », a déclaré Emmanuel Macron. « On ne veut pas déclencher un troisième conflit mondial », a-t-il assuré. « Le défi des défis, c’est de rester libre », a déclaré le chef de l’Etat.
Sur les relations avec Donald Trump. « Nous savons que les intérêts américains seront de moins en moins en Europe », a déclaré le chef de l’Etat. Selon lui, les partenariats pourront continuer à l’avenir avec les Etats-Unis. Mais l’objectif du président est d’être de plus en plus autonome, notamment sur le plan militaire.
Sur la crise industrielle. « Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal », a répondu le président à Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, qui l’interrogeait sur ce groupe qui compte supprimer quelque 600 postes en France. « Nous allons sauver [les sites de] Dunkerque et Fos », a-t-il promis. Pour Emmanuel Macron, soutenir le sidérurgiste ne doit pas passer par la nationalisation, mais par « une politique européenne qui protège notre acier ».