Les ministres en charge de ces dossiers n’ont toutefois pas livré de détails précis sur les modalités de développement de ce logiciel conversationnel, ni sur la date à laquelle cet outil serait mis à la disposition des agents publics.
Des annonces en matière d’intelligence artificielle (IA). Le ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, a annoncé jeudi 5 février qu’un logiciel conversationnel similaire à ChatGPT serait bientôt mis à la disposition des 5,7 millions d’agents publics en France. Il n’a toutefois pas encore livré de détails précis sur les modalités de développement de ce logiciel conversationnel, ni sur la date à laquelle cet outil serait mis à la disposition des agents publics.
« Tous pourront utiliser un ‘agent conversationnel’ pour effectuer des recherches, préparer des courriers, des synthèses ou des comptes-rendus, assurer parfois aussi des traductions », a déclaré Laurent Marcangeli à l’occasion de la présentation d’une feuille de route du gouvernement sur l’intelligence artificielle dans les services publics, aux côtés de la ministre française chargée de l’IA, Clara Chappaz. « Lorsque j’utilise le nom de cette célèbre solution américaine, c’est une image (…), en pratique, l’idée c’est de proposer la même chose en version française et sécurisée », a lancé Laurent Marcangeli.
Par ailleurs, les deux ministres ont également annoncé que 35 sites étaient « prêts à l’emploi » en France pour accueillir des data centers (centres de données) pour l’intelligence artificielle, une technologie très consommatrice de données. Ces sites occuperont quelque 1 200 hectares au total, et leur localisation sur le territoire français sera dévoilée lors du sommet mondial sur l’IA organisé à Paris à partir du 10 février. A titre de comparaison, actuellement, la France compte environ 250 data centers, contre 2 000 aux Etats-Unis.