Guillaume Larrivé démissionne de l’Ofii, critiquant l'inaction du gouvernement sur l'immigration

Guillaume Larrivé démissionne de l’Ofii, critiquant l’inaction du gouvernement sur l’immigration

16.10.2025 22:23
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Guillaume Larrivé a annoncé sa démission de la présidence du conseil d’administration de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), seulement deux mois après sa nomination. Vice-président des Républicains et proche de Bruno Retailleau, il critique le gouvernement de Sébastien Lecornu, qu’il accuse d’avoir abandonné toute « ambition de réduction de l’immigration », rapporte TopTribune.

Dans une lettre à Emmanuel Macron, rendue publique sur X, Larrivé explique qu’il avait accepté ce poste pour contribuer à réduire l’immigration et promouvoir l’assimilation. Cependant, il déclare ne pas pouvoir être complice d’une politique qu’il désapprouve en obéissant passivement à des choix contraires à l’intérêt national. Il souligne que la déclaration de politique générale du Premier ministre et le projet de loi de finances ne prévoient aucune réforme rigoureuse, notamment concernant l’aide médicale d’État (AME) ou la conditionnalité des aides sociales.

Un manque d’action concrète

Larrivé dénonce également le manque d’efforts opérationnels sérieux pour diminuer le nombre de visas et augmenter significativement les expulsions. Cette critique contraste avec les récentes déclarations de Sébastien Lecornu, qui a affirmé que la France devait « savoir accueillir mais aussi savoir dire non » tout en plaçant l’exécution des obligations de quitter le territoire français comme une priorité.

Agé de 48 ans, diplômé de l’Essec et ancien élève de l’ENA, Larrivé a été un acteur clê de l’État, travaillant notamment sous les mandats de Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux au ministère de l’Intérieur. À la tête de l’Ofii, il souhaitait promouvoir une politique ferme en matière d’immigration. Sa démission met en lumière les tensions persistantes au sein de la droite française, entre ceux qui prônent le dialogue avec l’exécutif et ceux qui appellent à une opposition plus marquée.

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