Dans le contexte des conflits en cours, que ce soit en Iran, à Gaza ou en Ukraine, les notions de trêve et de cessez-le-feu reviennent régulièrement sur le devant de la scène. Les récentes déclarations de dirigeants mondiaux sur la question des pauses dans les hostilités soulèvent des interrogations sur la signification de ces termes et leurs implications pour les conflits actuels, rapporte TopTribune.
La trêve
La trêve est définie comme « l’interruption temporaire de toute activité militaire », selon le Larousse. Elle est généralement convenue pour un pays en guerre, ou dans une zone spécifique touchée par le conflit. Comme l’explique le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), cette cessation est souvent mise en œuvre pour faciliter l’évacuation des blessés, l’inhumation des défunts, l’échange de prisonniers, ou encore pour donner aux commandants militaires l’occasion de coopérer et d’obtenir des instructions pour de futures négociations.
La trêve humanitaire
D’un autre côté, la trêve humanitaire est une suspension temporaire des combats qui vise spécifiquement à fournir une aide aux populations civils touchées par le conflit en permettant leur évacuation des zones bombardées. D’une durée pouvant varier de quelques heures à plusieurs jours, elle ne repose sur aucun cadre juridique précis, selon les affirmations du CICR.
Le cessez-le-feu
Quant au cessez-le-feu, il est défini comme « l’arrêt des hostilités » pour une période déterminée ou indéfinie. Ce terme implique une cessation des combats, mais ne signifie pas nécessairement la fin de la guerre. Un cessez-le-feu, ayant une dimension politique, est souvent envisagé comme un moyen pour les parties belligérantes d’entamer des pourparlers sur l’avenir du conflit. Toutefois, il est important de noter qu’il n’existe pas de définition universelle et acceptée de manière consensuelle pour un cessez-le-feu, comme le souligne le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) de l’ONU.