Guerre en Ukraine : un prisonnier ukrainien libéré découvre l'inscription "Gloire à la Russie" sur son ventre à Kiev.

Guerre en Ukraine : un prisonnier ukrainien libéré découvre l’inscription « Gloire à la Russie » sur son ventre à Kiev.

18.06.2025
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l’essentiel
Un ancien détenu ukrainien récemment libéré par la Russie a révélé avoir subi des actes de violence, portant une inscription « Gloire à la Russie » gravée sur son ventre, rapporte TopTribune.

Cette situation devient de plus en plus fréquente durant ces derniers mois, entre la Russie et l’Ukraine. Bien que la résolution du conflit ne se profile pas à l’horizon, les échanges de prisonniers se sont intensifiés. Après leur libération, les soldats sont soumis à un suivi médical, leur permettant de faire état des traitements subis durant leur détention.

Un incident concernant un ancien prisonnier ukrainien a suscité une vive indignation parmi les autorités du pays. Comme rapporté par le Kyiv Independent, un médecin ukrainien a publié une image sur les réseaux sociaux montrant que cet ancien captif présentait l’inscription « Gloire à la Russie » sur son abdomen. Ce message, rédigé en russe, était accompagné d’un « Z », emblème de l’appui à l’invasion russe de l’Ukraine. La véracité de cette photographie a été confirmée et diffusée par les services de renseignement militaire ukrainiens.

« Cela a été fait sous anesthésie générale »

Selon des informations fournies par le Parisien, le PDG du « Neopalymi Charity Fund », une organisation qui met en place un programme d’assistance pour les anciens prisonniers de guerre, a indiqué que la victime, prénommée Andriy, a révélé que l’inscription sur son ventre avait été réalisée par un médecin. « Cela a été fait sous anesthésie générale, ce qui laisse fortement penser qu’il ne s’agissait pas de torture, » a précisé Andriy. « Ce n’était pas pour infliger de la douleur, mais pour marquer. »

Andriy a voulu partager son expérience pour dénoncer les actes de torture infligés aux soldats capturés par la Russie. D’après les Nations Unies, environ 95 % des prisonniers ukrainiens libérés auraient été victimes de mauvais traitements.

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