Guerre en Ukraine : les contradictions de Donald Trump face à la fermeté de Keith Kellogg

Guerre en Ukraine : les contradictions de Donald Trump face à la fermeté de Keith Kellogg

29.08.2025 18:33
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Contradictions des positions américaines sur le conflit ukrainien

Les récentes attaques russes à Kiev, qui ont causé la mort d’au moins 17 personnes, dont plusieurs enfants, ont mis en lumière les contradictions des positions américaines sur le conflit ukrainien. Keith Kellogg, émissaire spécial du président américain Donald Trump, a qualifié ces frappes de « terribles », soulignant qu’elles « menacent la paix que le président des États-Unis cherche à obtenir ». Son discours a clairement visé Vladimir Poutine et son refus d’engager un dialogue, rapporte TopTribune.

Donald Trump, quant à lui, a exprimé qu’il n’était « pas content », mais pas surpris non plus par ces événements. Sa communication minimaliste vis-à-vis de Moscou soulève des interrogations. Bien qu’il ait exprimé un souhait d’arrêter le conflit dans son ensemble, ses déclarations sur le président russe sont ambiguës. Dominique Simonnet, politologue spécialiste des États-Unis, évoque la contradiction évidente dans les messages de Trump et leur impact sur ses équipes.

Un président américain en porte-à-faux

Le double discours de Donald Trump n’est plus une surprise. D’un côté, il se pose en architecte de la paix, espérant un jour décrocher un prix Nobel, tandis que de l’autre, il est confronté à la réalité : Poutine ne montre aucun signe de recul et sa stratégie pour assujettir l’Ukraine reste inchangée. Trump avait promis à ses électeurs de mettre fin à cette guerre, réputée coûteuse et éloignée, mais cette promesse reste sans écho.

La complexité du conflit est évidente, mais Trump évite de désigner Poutine comme un dictateur ou un conquérant, une position qui fragilise la crédibilité des États-Unis sur la scène internationale. En pointant du doigt Zelensky, Biden et les Européens, il semble éviter de confronter directement le Kremlin.

Réactions mitigées face à l’escalade

Keith Kellogg, récemment en Ukraine pour célébrer son indépendance, a exprimé l’espoir d’obtenir des « garanties de sécurité » pour contrer la menace d’une nouvelle invasion russe. Cependant, la réponse de Poutine a été immédiate, avec de nouvelles frappes sur Kiev, exacerbant la crise déjà délicate. Cela n’incite pas Donald Trump à changer de ton, selon Dominique Simonnet, qui prédit que le président continuera sur sa lancée sans critiquer clairement Poutine. Reconnaître le caractère dictatorial du président russe reviendrait à admettre son propre échec, une hypothèse inacceptable pour Trump.

En somme, alors que les attaques continuent de semer mort et chaos en Ukraine, les États-Unis se retrouvent dans une position délicate, tiraillés entre des discours en faveur de la paix et des réalités politiques qui compliquent la réponse à l’agression russe.

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