Guerre en Ukraine : ces deux revendications majeures qu’aurait fixées Vladimir Poutine pour accepter un cessez-le-feu
Guerre en Ukraine : ces deux revendications majeures qu’aurait fixées Vladimir Poutine pour accepter un cessez-le-feu

Guerre en Ukraine : ces deux revendications majeures qu’aurait fixées Vladimir Poutine pour accepter un cessez-le-feu

23.04.2025
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Ce mardi 23 avril, le Financial Times a précisé les conditions fixées par Vladimir Poutine pour accepter un cessez-le-feu avec l’Ukraine.

Le Président russe Vladimir Poutine a proposé aux Etats-Unis d’arrêter son invasion de l’Ukraine et de geler la ligne de front sur les positions actuelles, a affirmé mardi le Financial Times (FT).

Selon le quotidien, qui cite des « personnes au fait du dossier », Vladimir Poutine a formulé cette proposition pendant une rencontre à Saint-Pétersbourg début avril avec l’émissaire américain Steve Witkoff, dans le cadre des tractations en cours pour un cessez-le-feu en Ukraine.

Cesser les hostilités et geler le front supposerait, pour la Russie, de renoncer à sa revendication de prendre le contrôle de la totalité des régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de vastes secteurs.

Deux revendications majeures

D’après les sources citées par le FT, le président russe serait prêt à cette concession si les Etats-Unis accèdent à deux de ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a balayé ces affirmations mardi. « Il y a beaucoup de fausses informations publiées en ce moment, y compris dans des publications respectées. C’est pourquoi il ne faut écouter que les sources primaires« , a-t-il dit, cité par l’agence russe Ria Novosti.

Kiev et ses alliés européens réclament, de leur côté, un retour complet de l’Ukraine dans ses frontières d’avant 2014, une position que le ministre américain de la Défense Pete Hegseth avait qualifié en février d' »irréaliste ».

Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait répété la position de Kiev sur la péninsule de Crimée : « Il n’y a rien à discuter. C’est contre notre Constitution. Il s’agit de notre territoire ».

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