/2025/05/30/068-aa-29052025-2260293-6839464565b79156673708.jpg)
Emmanuel Macron hausse le ton face à Israël. Lors d’une conférence de presse à Singapour, le chef de l’Etat français a affirmé, vendredi 30 mai, qu’il faut « durcir la position collective » contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou « s’il n’y a pas une réponse à la hauteur de la situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours » dans la bande de Gaza. « Il est très clair aujourd’hui que nous ne pouvons pas laisser la situation durer, a-t-il ajouté. Le blocus humanitaire [mis en place par Israël] crée une situation insoutenable sur le terrain. » Suivez notre direct.
La reconnaissance d’un Etat palestinien de nouveau sur la table. Depuis Singapour, Emmanuel Macron a également déclaré vendredi que la reconnaissance par la France d’un Etat palestinien, envisagée en juin, n’était« pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique ». Il s’agit, selon lui, du « seul aboutissement souhaitable pour la sécurité de tous. » Le président français a ajouté que la création d’un Etat palestinien doit être « consécutive à la libération des otages, la démilitarisation du Hamas, à la non-participation du Hamas dans [cet Etat], à la réforme de l’Autorité palestinienne ».
Deux morts dans des frappes israéliennes au Liban. Un homme a été tué par une frappe de drone dans la région de Nabatieh, Israël affirmant avoir ciblé « un terroriste du Hezbollah », tandis que l’agence officielle libanais ANI évoque « un employé municipal ». Des tirs israéliens ont causé la mort d’un autre homme à Kfar Kila, une ville frontalière, selon le ministère de la Santé libanais. Israël continue de mener des frappes régulières au Liban malgré un cessez-le-feu qui a mis fin, le 27 novembre, à sa guerre avec le Hezbollah.
Un dirigeant du Hamas rejette une nouvelle proposition américaine de trêve. La proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza approuvée par Israël jeudi « ne répond à aucune des demandes de notre peuple », a déclaré Bassem Naïm, un des dirigeants en exil du Hamas. « La réponse de l’occupation [Israël] signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine, et ne répond à aucune des demandes de notre peuple, notamment l’arrêt de la guerre et de la famine« , a-t-il estimé.