Il s’agit de Sacha Trupanov, un Israélo-Russe, Sagui Dekel-Chen, un Israélo-Américain, et Yair Horn, un Israélo-Argentin, précise le bureau du Premier ministre israélien.
Un pas en avant dans l’accord de trêve à Gaza. Après plusieurs jours de tensions et de menaces réciproques, Israël a confirmé, vendredi 14 février, avoir reçu les identités des otages devant être libérés samedi. Il s’agit de Sacha Trupanov, ressortissant israélo-russe, Sagui Dekel-Chen, citoyen israélo-américain, et Yair Horn, de nationalité israélo-argentine, précise le bureau du Premier ministre israélien. Peu de temps avant, les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, avaient annoncé que trois otages seraient bien libérés samedi de Gaza, y compris un otage retenu par son allié le Jihad islamique. Selon la chaîne de télé Extra News, proche de l’Etat égyptien, une médiation menée par l’Egypte et le Qatar a permis de « surmonter les obstacles » qui mettaient en danger le cessez-le-feu. Suivez notre direct.
Le CICR se dit « très inquiet » pour la situation des otages. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est dit « très inquiet », vendredi, de la situation des otages retenus depuis plus de seize mois dans la bande de Gaza. « Les dernières opérations de libération renforcent la nécessité urgente pour le CICR d’avoir accès aux personnes retenues en otage », a fait savoir l’organisme qui a facilité les échanges d’otages et de prisonniers palestiniens entre Israël et le Hamas, dans un message sur son compte X.
Expulser les habitants de Gaza serait « extrêmement dangereux », déclare Emmanuel Macron. Le président français a de nouveau affirmé son opposition, lors d’une interview accordée au Financial Times, à la proposition de son homologue américain de reconstruire Gaza en expulsant les Gazaouis. « Pour moi, la solution n’est pas une solution immobilière. C’est une solution politique », a ajouté Emmanuel Macron. Mardi, il avait déclaré à CNN : « Gaza n’est pas une terre vide, c’est un territoire où vivent deux millions de personnes. On ne peut pas dire à deux millions de personnes : ‘OK, maintenant devinez quoi ? Vous allez bouger.' »
A Paris, la communauté internationale s’engage à soutenir la transition syrienne. Une vingtaine de pays arabes et occidentaux se sont engagés jeudi à Paris à œuvrer pour aider à reconstruire la Syrie. Les participants veulent « travailler ensemble pour assurer le succès de la transition dans le cadre d’un processus mené par les Syriens », fait savoir la déclaration. Celle-ci s’engage également à soutenir le gouvernement de transition syrien dans la lutte contre « toute forme de terrorisme et d’extrémisme ».