Gérald Darmanin avertit contre l'« instabilité » politique affectant les institutions de De Gaulle

Gérald Darmanin avertit contre l’« instabilité » politique affectant les institutions de De Gaulle

31.08.2025 20:33
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La rentrée politique est marquée par des tensions croissantes. Quelques heures avant la longue interview du Premier ministre, prévue pour défendre le vote de confiance le 8 septembre, Gérald Darmanin a exprimé des inquiétudes concernant l’« instabilité » politique. Le ministre de la Justice a averti que le vote de confiance, qui touche à la stabilité des institutions héritées du général De Gaulle, est crucial pour le pays, rapporte TopTribune.

Le lundi 8 septembre, il est impératif que les forces politiques ne nuisent pas à la France, a déclaré le garde des Sceaux lors de sa rentrée politique à Tourcoing, dans le Nord. « Bien sûr, ce gouvernement doit faire des efforts, doit tendre la main, doit peut-être modifier un certain nombre de propositions. Mais quel coup, quel abîme, quel hématome que de jouer au jeu politique de l’instabilité institutionnelle », a-t-il souligné.

Appel à la responsabilité du Parti socialiste

Darmanin a précisé que le véritable danger ne réside pas seulement dans une économie fragilisée, mais dans la stabilité des institutions. « Si nous retombons dans l’instabilité de la Quatrième République, alors ce sont les institutions du général de Gaulle qui seront potentiellement remises en cause », a-t-il averti.

« La France, qui est un immense pays avec un immense peuple, est tout à fait capable de relever ce défi, à condition que nous soyons responsables », a insisté le ministre, s’adressant au Parti socialiste, qu’il a qualifié de « grand parti d’opposition responsable », ainsi qu’aux Républicains (LR), son ancienne formation, dont il espère le soutien au gouvernement.

En tant qu’élu du Nord et gaulliste social revendiqué, Darmanin a appelé à un effort collectif : « Tout le monde doit faire des efforts. Les élus, sans doute, les gens qui ont de l’argent, bien sûr, les entreprises évidemment, mais aussi tous ceux qui doivent travailler davantage. Impossible n’est pas français. Il faut juste que, dans un cadre d’union nationale, nous puissions baisser un peu les intérêts privés et regarder l’intérêt général », a-t-il conclu.

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